John Lawrence Sullivan

Biographie

John L Sullivan (1858-1918) « The Boston Strong Boy » fut natif de Roxbury, au Massachusetts de parents d’origine Irlandaise. Sullivan mesurait 5 pieds 10 ½ pouces (ce qui est une petite taille aujourd’hui pour les standards d’un poids lourd) et il afficha un poids approximatif de 200 livres au summum de sa carrière :

  • Selon le compte rendu des historiens, il possédait une force brute, mais aussi une surprenante vitesse d’exécution.

Dans son jeune âge, il fut arrêté à quelques reprises pour avoir été impliqué dans des combats, qui dans son temps étaient jugés illégaux:

  • En 1879, il s’engagea dans des exhibitions, offrant 500$ à quiconque osa le défier, mis à part les Noirs.
  • En tout, Sullivan remporta plus de 450 affrontements dans sa carrière.

 

Quelques années plus tard, il fut reconnu comme le premier champion du monde poids lourds du 7 février 1882 à 1892 avec le port des gants de boxe :

  • Il est donc généralement reconnu comme étant le dernier champion poids lourds de la boxe à mains nues sous l’application des London Prize Ring Rules.
  • Il fut le premier athlète Américain avec des gains surpassant 1 million.

 

On pourrait dire que John Sullivan est une icône de la boxe au même titre que Georges Washington l’a été pour la présidence des États-Unis :

  • Il est le premier d’une lignée historique de personnalités et premier détenteur d’un titre qui allait donner à la boxe, le si beau visage qu’on lui accorde actuellement.
  • Il était considéré par la plupart des historiens de la boxe comme étant le premier à posséder ce qui est perçu comme étant le « plus grand titre du sport », soit le titre de champion du monde des lourds.

 

Sullivan vécu sa vie comme plusieurs champions partout à travers différentes périodes, c’est-à dire à plein régime :

  • Il fréquentait plusieurs femmes sous l’effet de l’alcool, étant parfois impliqué occasionnellement dans des bagarres.
  • Il eut une existence mouvementée et cela, pendant qu’il était à son apogée. Il était tout le contraire d’un homme de famille.

 

Aujourd’hui, plusieurs fans de la boxe voient Sullivan comme une légende âgée, en mauvaise condition et un boxeur unidimensionnel qui monta dans le ring face à Jim Corbett, en 1892 :

  • Or, on peut prétendre que ces affirmations ne reposent que sur peu de fondements.

 

Ci-dessous les propos d’un prétendant au titre des lourds, Joe Choynski :

« Sa main droite a l’effet d’une secousse d’un éclair. S’il n’atteint pas sa cible, il est tellement vif que tu es incapable de te positionner hors de sa portée, avant qu’il s’apprête à dégainer une seconde attaque sur ta mâchoire. »

 

La période de boxe à mains nues

Queensbury rules

Avant les Règles du Marquis de Queensberry et la période où l’on n’enfilait pas encore les gants de boxe, Sullivan, alias « The Boston Strong Boy » se forgea une solide réputation de cogneur, matraquant un nombre considérable d’adversaires (certains même devenaient momentanément inconscients) dans ce qu’on estima à une centaine de combats illégaux de boxe à mains nues.

 

Au total, certains historiens croient que Sullivan a été victorieux dans plus de 200 combats :

  • Cela inclut plusieurs combats à mains nues sous les London Prize Ring Rules.

Sous ces Règles de Londres, les combats se tenaient dans un ring de 24 pieds carrés entouré par des cordes :

  • Une chute au sol causée par une frappe mettait une fin au round suivi d’un répit de 30 secondes et de 8 secondes additionnels pour regagner le centre du ring sous peine de perdre le combat.
  • Les coups de tête, les coups de pieds, les mains dans les yeux, frapper en dessous de la taille étaient proscrits.
  • Le combat prenait fin lorsqu’un des deux combattants étaient knockout ou bien lorsque les deux belligérants étaient hors de poursuivre l’affrontement.

 

Paddy RyanC’était durant ce temps que l’étoile à Sullivan naquit. Sullivan prit possession du titre d’Amérique des lourds dans la ville de Mississippi, près de Gulport, le 7 février 1882, versus Paddy Ryan en l’arrêtant au 9e round :

  • Les Noirs étaient alors exclus de pouvoir mettre la main sur le titre.

 

Les autorités modernes avaient rétroactivement étiqueté Ryan comme étant le champion poids lourds de l’Amérique :

  • Toutefois ces prétentions étaient douteuses, car il n’avait pas une feuille de route internationale aussi relevé que Sullivan.

 

Cette description ci-dessous est prise du New York Daily Tribune, datant du 8 Février 1882 :

Neuvième round – Ryan échoua à revenir à temps et le combat fut déclaré en faveur de Sullivan. Ryan et Sullivan furent visités après que les deux combattants regagnèrent leur résidence. Ryan était dans un état d’épuisement sur son lit, le visage défiguré, sa lèvre supérieure sévèrement coupée et son nez dans un piteux état. Il ne bougeait pratiquement pas, ne concentrant toutes ses forces que pour haleter. Des stimulants lui furent administrés. Il a reçu une terrible punition au visage. Lorsque le combat fut conclu, Sullivan courra en riant vers sa résidence d’une démarche rayonnante. Il se reposa un moment pour refaire le plein, mais il était indemne. Il parlait d’une manière enjouée à ses amis. Le combat a été court, cinglant et décisif.

 

Paddy Ryan fut considéré champion, lorsqu’il captura le titre, deux années auparavant au dépend de Joe Goss au Collier’s Station, en Virginie :

  • Goss succomba sous les coups de Ryan après 87 rounds endiablés.
  • Goss eut la chance d’être dans le coin de Sullivan, lorsque ce dernier surclassa Ryan.

 

Comme un bon nombre de boxeurs, John L Sullivan eut un rival qui par son style, lui donna des problèmes. Ce type de souche anglaise était Charlie Mitchell :

  • Mitchell avait un jeu de jambe remarquable. Sullivan avait beau avoir des mains rapides, mais il n’accotait pas Mitchell dans ses déplacements.

 

Il repousse un éditeur du New York Police Gazette

Richard K. FoxRichard K. Fox, un éditeur du New York Police Gazette (équivalent à The Ring Magazine) n’était pas un fan de Sullivan :

  • « The Boston Strong Boy » le balaya du revers de la main après que Sullivan eût défait Paddy Ryan.
  • Ce dernier était un protégé de Fox.
  • La mission ultime de Fox fut donc de trouver un boxeur qui allait pouvoir soutirer le titre et infliger une première défaite à Sullivan.

 

Fox dénicha un colosse de 236 livres de Nouvelle-Zélande portant le nom d’Herbert A. Slade. Le combat fut organisé au Madison Square Garden.

  • Slade alla au sol à de multiples reprises lors des deux premiers rounds. Cependant, il fut désespérément sauvé par l’intervention de la police, qui stoppa le combat à sens unique au 3e round.

 

Pendant le mois de Septembre 1883, Sullivan entama un séjour chargé à Baltimore, où il n’affronta pas moins de 154 boxeurs dans des combats de 4 rounds. L’enjeu dans chacun des combats était le suivant :

  • S’il n’était pas en mesure de mettre KO un adversaire après 4 rounds, il allait débourser une somme importante de 1000 $.
  • Naturellement, pas un seul candidat ne parvint à franchir la limite.

 

Charley MitchellUn mois plus tard, après la fin de son périple, il fut booké, une fois de plus, contre son rival Charley Mitchell :

  • Sullivan se présenta ivre pour le combat et n’était donc pas en condition pour défendre son titre.

 

Les nouvelles concernant la consommation excessive d’alcool de Sullivan se propagèrent à travers le pays :

  • Son manager, Al Smith, le quitta.

 

Sullivan se retrouva donc à vivre dans un pattern familial d’alcoolisme et de défense de titre contre des faire-valoir. Malgré cette triste réalité, la popularité de Sullivan était incroyable :

  • Des gens de classe défavorisée assistaient fièrement aux performances de Sullivan et pour eux, juste de le voir concrètement en personne valait vraisemblablement le prix du billet.

 

Sullivan stoppa son vieil adversaire, Paddy Ryan au 1er round, au Madison Square Garden, en 1885.

 

En Août de la même année, il s’imposa devant Dominick McCaffrey, aux points, dans un combat de 7 rounds :

  • Il devint le premier champion mondial des lourds sous les Règles du Marquis de Queensberry.

 

En 1887, Sullivan se rendit à Londres pour livrer une exhibition pour le Prince de Galles (qui plus tard devint le Roi Édouard 7).

  • Charlie Mitchell ne perdit pas l’occasion de proclamer qu’il fit visiter le sol à Sullivan lors de leur premier rendez-vous et que Sullivan était apeuré de l’affronter une seconde fois.
  • Enfin, Sullivan se résigna à prendre le combat.

 

En Mai 1887, Fox le présenta avec une ceinture de championnat argent venant de la part du National Police Gazette :

  • Or, les supporteurs de Sullivan furent outragés et ils réagirent.

 

À Boston, ses fans et ceux qui le soutenaient présentèrent Sullivan avec une ceinture faite d’or à 14 carats et 397 diamants formant son nom :

  • La ceinture avait huit panneaux représentants Sullivan et les drapeaux des États-Unis, d’Angleterre et d’Irlande.
  • Au milieu, sur une large surface protectrice, il était gravé : « Presented to the Champion of Champions, John Sullivan, by the Citizens of the United States. »

Baron RothschildLa boxe professionnelle était encore interdite en ces jours, mais ils trouvèrent un arrangement.

  • Les organisateurs remercièrent le Baron de Rothschild, membre de la célèbre famille banquière Rothschild.

 

Rothschild arrangea le combat qui eut lieu le 10 mars 1888, dans une écurie de course, à Chantilly, en France :

  • Le combat fut un événement que pour certains membres invités.
  • Il s’est déroulé à l’extérieur sous une pluie torrentielle.

 

Sullivan commença en force, alors que Mitchell tenta d’atténuer le rythme du champion. Le combat se termina finalement au 39e round quand la police fut repérée :

  • Le combat fut déclaré nul.
  • D’autres sources du combats révèlent que les deux combattants étaient exténués.

 

Sullivan retourna à Boston le 24 avril 1888. Sa consommation d’alcool devint hors de contrôle et il eut rapidement un gain de poids :

  • Pendant l’été, il expérimenta de sérieux symptômes physique même jusqu’à croire qu’il allait mourir.
  • Il n’était à ce moment qu’âgé de 30 ans.

 

Sullivan retraita à la maison de son père et là, un prêtre se pointa pour administrer les derniers rites :

  • On décela une inflammation à son foie et son estomac accompagné d’une fièvre intense et persistante.
  • Incroyablement, il survécu à ces épreuves. Un mois plus tard, il reprit la forme en perdant 80 livres.

 

Kilrain vs SullivanDurant ce laps de temps, Richard K. Fox fut déterminé à trouver et officialiser un nouveau champion du monde, soit un prétendant qui relève de sérieux défis et qui se situe au summum de sa carrière.

  • Fox se rangea donc derrière Irlando-Américain et poids lourds, Jake Kilrain.

 

Le 8 juillet 1889, une foule estimée à 3000 spectateurs entoura l’entrainement spécial dans une location secrète, qui fut enfin se déroula à Richburg, dans un village juste au sud de Hattiesburg, au Mississippi :

  • Avec l’aide de William Muldoon, un lutteur et un entraîneur de conditionnement physique, Sullivan (pour la première fois de sa carrière) s’entraîna sous la supervision d’un professionnel.
  • L’entrainement relevé de Muldoon transforma un Sullivan faisant de l’embonpoint affichant 240 lbs, à un boxeur aux traits fins oscillant la balance à 215 lbs.
  • Sullivan cita : « Un brave type préférerait livrer vingt douzaines de combats, que de s’entraîner ne serait-ce qu’une seule fois. Mais l’entrainement doit se faire. »

 

Le combat Sullivan-Kilrain est considéré comme un point tournant dans l’histoire de la boxe :

  • Car ce fut le dernier combat de championnat sous les London Prize Ring Rules et par conséquent, le dernier combat de boxe poids lourds à mains nues.
  • Ce fut aussi un des premiers événements sportifs américains à recevoir une couverture de presse. Pour la première fois, les journaux portait une extensive couverture d’avant combat, en rapportant la préparation des boxeurs tout en spéculant sur l’endroit où devait avoir lieu le combat.
  • La bourse fut de 10 000 $, mais n’alla qu’au gagnant dans sa totalité.

 

L’activité centrale se situait en Nouvelle-Orléans, mais le gouverneur de la Louisiane interdit le combat dans cette ville :

  • Sullivan s’entraîna donc pour quelques mois à Belfast, New-York, sous la supervision de son entraîneur, William Muldoom, qui tenta sans succès de mettre un terme à l’alcoolisme de Sullivan.

 

La bataille qui s’engagea l’été durant une chaleur caniculaire, affecta davantage Kilrain que Sullivan :

  • Le combat s’amorça vers 10:30 am., et Sullivan se dirigea lentement vers une défaite, notamment pendant le 44e round.
  • Après deux heures et 75 rounds écoulés, un docteur avisa le coin de Kilrain, que la vie de leur protégé serait en péril s’il continuait d’essuyer une terrible correction.
  • Kilrain était exténué et à peine conscient.

 

Instantanément, le télégraphe partagea la nouvelle du triomphe de Sullivan partout à travers l’Amérique. Même Richard K. Fox admit finalement :

« Tout au long du combat, Sullivan démontra qu’il est un pugiliste de première classe et il mérite tout le respect. Il a la capacité d’effectuer un effort prolongé, mais c’est aussi un redoutable cogneur. »

 

Il sombre de nouveau dans l’alcoolisme

Après son combat contre Kilrain, John L Sullivan réintégra ses dégradantes habitudes de vie, et il recommença à sombrer de nouveau dans l’alcool.

 

Il annonça qu’il voulait devenir membre du Congrès, mais il échoua dans sa tentative d’obtenir le soutien du parti :

  • Sa consommation démesurée d’alcool et ses fréquentes querelles avec le public entachèrent sa carrière politique avant qu’elle ne débute.
  • Malheureusement, comme ce fut le cas dans la vie de plusieurs champions à en devenir, Sullivan allait au fil du temps vivre les conséquences de ses habitudes de vie malsaines.

 

Invaincu jusqu’à ce point, Sullivan ne défendit pas son titre pour les quatre prochaines années.

 

Sullivan vs. CorbettUne fois de plus, Sullivan décida d’effectuer un autre retour sur le ring. Le 7 Septembre 1892, avancé en âge, c’est une fade version de Sullivan (sans la présence de son préparateur physique Muldoon), qui mit les pieds sur le ring contre James J. Corbett :

  • Ce dernier était un sérieux challenger n’étant âgé que de 26 ans.
  • Or, Sullivan atteignait la mi-trentaine.
  • Le combat débuta à 9:00 pm. dans un Club Olympique illuminé par électricité connu sous le nom de Bywater section, qui pouvait contenir une capacité de 10 000 personnes.
  • Le prix des billets variait entre 5 $ à 15 $ (approximativement 117 $ jusqu’à 353 $ actuellement).

 

Le combat survint à l’Olympic Club de la Nouvelle Orléans, en Louisiane. À la Nouvelle Orléans, la boxe professionnelle était devenue légale sous les Règles du Marquis de Queensbury. Corbett remporta le titre ultime des lourds par KO au 21e round :

  • Corbett était plus jeune, plus rapide et sa technique de boxe lui permit de contenir le style accroupi et agressif de Sullivan 
  • Son style de boxe scientifique basée sur une technique qui révolutionna le monde de la boxe, lui permit d’échapper aux attaques incisives de John L. Sullivan et il parvint à l’épuiser à l’aide de son jab.
  • Lors du 21e round, Corbett atteignit la cible d’une gauche et Sullivan ne s’en remit pas. Il ne put battre le compte de l’arbitre. La séquence de combat sans défaite de Sullivan ne fut que chose du passé.
  • Après le combat, Sullivan livra un larmoyant discours et il quitta l’arène aimé de tous comme jamais: « Si je devais être défait, je suis heureux que c’est advenu de la part d’un Américain ».

 

Ensuite, à l’extérieur du ring une fois de plus, Sullivan s’embourba dans l’ivresse :

  • Son alcoolisme lui ouvrit la porte à des problèmes légaux incluant des voies de fait.

 

Sa retraite

Sullivan se retira à Abington, mais apparu plusieurs fois dans des exhibitions dans les douze années suivantes, incluant un duel de trois rounds versus Tom Sharkey et un dernier deux rounds contre Jim McCormick en 1905 aux grandes rapides de Michigan :

  • Il continua une carrière variée outre la boxe, comme acteur, orateur, arbitre célèbre de baseball, reporter sportif et propriétaire de bar.

 

Vers la fin de l’année 1905, Sullivan fut métamorphosé. Ses démons furent derrières lui;

  • Il devint évangéliste et il se maria à une bien-aimée d’enfance en 1910.
  • Il fit un périple à l’intérieur des frontières des États-Unis, livrant des discours contre les tendances à l’alcoolisme et il devint un orateur et un lecteur très populaire.

 

Le matin du 2 février 1918, ennuyé par un surplus de poids et une santé précaire, Sullivan décéda précocement d’une crise cardiaque à l’âge de 59 ans :

  • On l’enterra au cimetière d’Old Calvary à Mattapan, qui est maintenant un village de Boston, lui restant dans ses poches, environ dix dollars.

 

Charley Mitchell

Charley Mitchell photoCharley Watson Mitchell (1861-1918), originaire de Birmingham, fut un prétendant au titre mondial des lourds.

  • Et ce malgré qu’il concéda souvent un poids de 30 à 40 livres à ses rivaux.
  • Mitchell focalisa sa carrière principalement à Londres, livrant même jusqu’à quatre en combat en une soirée.

Sa carrière professionnelle

Mitchell eut des habilités exceptionnels pour se servir des London Prize Ring Rules à son avantage :

  • Tout au long de sa carrière, il s’engagea dans plus de 100 combats, soit avec ou sans gants de boxe sous les London Prize Ring Rules ou les Règles du Marquis de Queensbury.

 

En 1880, il devint un instructeur de boxe pour le Club Athlétique International à Londres, et il ouvrit une école de boxe en Belgique.

 

Mitchell fit un périple aux États-Unis et au Canada avec Jake Kilrain, et ensuite avec Frank « Paddy » Slavin mettant en place des exhibitions quotidiennement étant parfois lui-même parfois impliqué dans un affrontement :

  • Mitchell fut dans le coin de Kilrain, le 8 juillet 1889, lorsque ce denier livra une guerre à John L. Sullivan dans un combat de championnat mondial des poids lourds.

 

Mitchell challengea pour la première fois Sullivan en 1883 dans un combat de trois rounds au Madison Square Garden. Une rivalité entre les deux pugilistes fut dès lors établie :

  • Sullivan débuta le combat en force en descendant Mitchell à deux occasions au round d’ouverture.
  • Ensuite, un déclic survint pour l’Anglais, quand il contra Sullivan avec un crochet de gauche sur la mâchoire de Sullivan. Ce dernier venait de subir une chute pour la première fois de sa carrière.
  • Mais furieux, Sullivan se précipita sur Mitchell autant au 2e qu’au 3e round qui fut solidement éprouvé, c’est sous les yeux de la police que le combat fut stoppé après le 3e round.

 

Leur second duel eut lieu en 1888 en France, sur le terrain du château à Chantilly :

  • Il se prolongea pour plus de deux heures, où les deux belligérants éprouvées par une perte de sang considérable, ne pouvaient plus se battre. Le combat fut déclaré nul.

 

La gendarmerie arriva donc, et s’arrangea pour arrêter Mitchell, qui dut se résigner à purger deux jours dans une cellule pour par la suite être amendé par le magistrat :

  • La boxe étant illégale en France, dans cette période. Sullivan planifia d’éviter pareil traitement. Blessé, il fut amené à Liverpool pour subir une convalescence de quelques semaines.

 

En 1894, Mitchell livra son plus gros test en championnat chez les lourds contre James J. Corbett. Corbett sortit gagnant du combat par KO au 3e round, empochant 20 000 $.

 

Décès

Mitchell décéda en Angleterre à Hove le 3 Avril 1918.