Jess Willard

Biographie

Jess Willard (1881-1968) fut un champion de boxe poids lourds. On le surnommait  « The Pottawatomie Giant ».

  • Il s’empara du titre des lourds, en Avril 1915, au dépend de Jack Johnson, où on lui octroya le surnom « Le grand espoir Blanc ».

Il avait cette capacité exceptionnelle d’absorber une épouvantable punition quoique présentement, il fut majoritairement connu historiquement quand il a été défait par Jack Dempsey.

Willard eût été en possession du titre pendant plus de quatre ans, mais il ne le défendit qu’une fois car peu de boxeurs osaient le défier :

  • Aujourd’hui, son règne est considéré comme étant le 11e plus long dans la division des lourds.

Il fut donc déchu de son titre contre Jack Dempsey, en 1919, dans une des raclées des plus sévères dans l’histoire de la boxe :

  • Willard alla au sol pour la première fois de sa carrière lors du premier round et ensuite, à six autres occasions avant que le round initial se soit totalement écoulé.
  • Il fut victime d’une fissure au crâne, de côtes cassées. d’une mâchoire fracassée, d’un nez fracturé, de quatre dents en moins, de trouble partiel de l’ouïe en plus d’avoir d’importantes coupures et contusions à une oreille.

Jess combattit durant deux autres rounds avant de se retirer du combat en demeurant sur son tabouret durant la période de récupération.

Avec les mensurations de 6 pieds 6 ½ pour 235 lbs (107 kg), Willard fut le plus grand et le plus gros champion poids lourd dans l’histoire de la boxe, jusqu’à l’intrusion de Primo Carnera :

  • Ce dernier conquis le titre le 29 Juin 1933.
  • Plus récemment on a eu aussi les géants Ukrainiens Wladimir Klitschko (champion WBO en 2000) et Vitali Klitschko (champion WBC en 2004) et finalement Nikolai Valuev (champion WBA en 2005).

 

Survol de sa carrière

Jess Willard photoExerçant la profession de cowboy, Willard ne s’investit qu’à 27 ans au métier de boxeur, ce qui était bien avancé en âge :

Il eut un succès instantané en tant que boxeur, triomphant au dépend d’adversaires au sommet de la catégorie reine :

  • Ceci lui donna l’opportunité de combattre pour le championnat du monde.

Willard affirma qu’il entra dans le marché de la boxe, car il n’avait pas beaucoup d’instruction:

  • Par contre, sa morphologie et sa force pouvaient lui apporter une vie aisée.

C’était aussi un être gentil et très amical et surtout, il ne prenait pas un malin plaisir à faire mal à ses adversaires. Alors souvent, il attendait que ses opposants passent en mode offensif :

  • C’est de cette façon que Willard était à l’aise de répliquer car dans cette situation, il ne faisait que défendre sa peau.

Un imposant cogneur évoluant et champion dans la division reine des lourds à son époque, Jess Willard a été à de maintes occasions pernicieux :

  • On pouvait ainsi dire qu’il était un balourd mal coordonné, mais chanceux d’avoir fait pencher le titre entre ses mains.
  • La réalité était que Willard, bien qu’il ne fût pas un parangon de l’athlétisme, était un pugiliste vraisemblablement doté d’une main droite dévastatrice et apparemment doté de capacités immensurables d’endurance et de courage.
  • Il n’était pas l’être le plus talentueux à détenir la couronne des poids lourds, mais il affronta deux icônes immortels du sport en Jack Johnson et Jack Dempsey et ses références ont fait en sorte qu’on lui décerna une place pour l’International Boxing Hall of Fame.
  • Mais son style de contre-attaquant jumelé à sa force physique étaient à la base de son succès face aux boxeurs élites.

Les adeptes virent son ahurissante force de frappe, suite au décès de Jack « Bull » Young, en 1913, qu’il descendit d’un seul coup de poing au 9e assaut :

  • Jess Willard fut accusé de meurtre au second degré, mais fût défendu avec succès par son avocat, Earl Rogers.

Ses jeunes années

Jess Willard jeunesseWillard est le plus jeune de quatre fils engendré par ses parents Myron et Margaret, à St Claire, à Kansas City. Myron était un vétéran de la guerre grièvement blessé dans la guerre civile :

  • Il décéda deux mois avant la naissance de Jess.

Willard fut élevé dans un ranch par son beau-père, Elisha Stalker. Un jour, il rêva qu’il allait devenir un cowboy.

À son jeune âge adulte, il trouva initialement un travail dans le comté de Pottawatomie en élevant, en entraînant, en vendant et en échangeant des chevaux. Après s’être marié sa bien-aimée de son enfance, il s’installa à Elk City, à Oklahoma, et c’est là qu’il entama ses propres affaires en devenant un vendeur de mules et un conducteur de wagon :

  • Vraisemblablement ébranlé lorsque son entreprise ferma ses portes, Willard réalisa qu’il pouvait capitaliser sur sa morphologie exceptionnelle.
  • Il crut donc fortement avoir les capacités de gagner rapidement de l’argent en s’infiltrant dans la boxe professionnelle.

Avant d’expérimenter le monde professionnel de la boxe, il livra des exhibitions avec des boxeurs locaux à Oklahoma, mais il ne fut rémunéré pour la première fois que le 11 Février 1915, à l’âge de 29 ans :

  • Cette fois, il croisa les gants avec un boxeur plus expérimenté du nom de Louis « Thunder » Fink et il se fit infliger une leçon de boxe.
  • Bien qu’il eût mis Fink au sol au 3e round, il fit sévèrement puni pour éventuellement se faire disqualifier pour avoir lancer son opposant au 10e round.
  • Sous peu de temps, il se retrouva sous les ailes du prolifique manager de boxe Tom Jones, qui fit de lui une grande tête d’affiche et en le désignant comme le plus grand des « espoirs Blancs ».

En remportant ses quatre combats suivants par mise hors de combat, Willard fût incité à poursuivre sa carrière de boxeur pour éventuellement se recueillir lui-même en dehors de son État, à Missouri, à l’Indiana, et à l’Illinois :

Jack Johnson qui régnait hautainement dans la division reine, entraînait toute sorte de controverse envers le public, en partie parce qu’il était un Noir. Par conséquent, tous les managers et promoteurs firent des affaires en or en faisant la promotion d’un jeune espoir poids lourd Blanc :

  • Un jeune prospect qui avait le potentiel de retourner le titre suprême à la race blanche.
  • Avec Jones pour l’épauler, Willard s’avérait le candidat idéal.

En 1912, Willard prit part à ses deux premiers combats contre des braves combattants et camarades nationalement reconnus Arthur Pelkey et Luther McCarty :

  • Les deux combats furent statués comme étant des dix rounds sans décisions, bien que les comptes rendus mentionnent que le boxeur du Kansas fit écarquiller les yeux des adeptes autour du ring.

Surclassant tous les succès qu’un boxeur pouvait avoir sur le ring, c’est la gigantesque physionomie de Willard qui attira un grand nombre de supporter et qui associa son nom à des rumeurs partout dans le monde du sport :

  • Il mesurait plus de 6 pieds & 6 pouces et il était dans une belle forme oscillant la balance à 220 livres.
  • Ses dimensions engendrèrent le respect mêlé de craintes et d’admiration, partout où il se présentait que ce soit en tant qu’invité ou en tant que qu’adversaire.

Les fans ne tenait pas compte de sa défaite en par décision en 20 rounds contre l’aspirant Ed « Gunboat » Smith, le 20 Mai 1913 :

  • Ils continuèrent de remplir l’amphithéâtre quand il livrait des combats, se contentant d’avoir un aperçu du phénomène qu’était le « Pottawatomie Giant ». 

Le 22 Aout 1913, Willard effectua un match qui allait sécuriser sa récente réputation de posséder une force de frappe brutale. À Vernon en Californie, il fut confronté à un autre énorme combattant nommé William « Bull » Young :

  • Young n’était pas un boxeur talentueux et il s’était déjà incline une fois aux points, mais le fameux spectacle récemment offert ses deux monstres du ring suscita potentiellement l’intérêt pour un combat revanche.
  • Lors du second combat, Willard descendit son rival visiblement déclassé d’un uppercut de la main droite au 11e engagement.

Le jour suivant, Young rendit l’âme. La vraie cause de son décès est dut à une hémorragie causée soit parce que sa tête heurta le sol au 11e round, ou bien attribuable, telle que la Presse le révèle, à la puissance des coups de Willard :

  • Ce géant lui-même, était dévasté par cette tragédie. Il a toujours eu des réserves à avoir intégré le monde de la boxe, mais dorénavant il cita : « Je la déteste comme jamais je n’ai détesté une chose précédemment. »
  • Néanmoins, les bourses devenaient de plus en plus importantes.

Après avoir été blanchi des accusations de meurtre au second degré ce qui s’avéra un fiasco, Willard démontra que cette expérience engendra chez lui un évident traumatisme. Cela se refléta lors de son prochain match avec le très usé Sud-Africain Georges Rodel, sur qui il bénéficiait d’un poids excédent de 50 livres par rapport à lui :

  • Willard fut passif et se contenta de franchir la distance des 10 rounds sans utiliser sa terrifiante main droite. Des performances similaires suivirent et il perdit graduellement le support du public.

 

L’espoir Blanc

Jack JohnsonAyant l’intention de maximiser les revenus sur Willard avant qu’il soit trop tard, Jones et d’autres gens dans le milieu de la boxe lui donna un match contre le champion mondial Jack Johnson :

  • Le champion, à ce moment, s’était exilé des États-Unis, en raison des charges morales qui pesaient contre lui.

Le 5 Avril 1915, au nouveau Oriental Park, dans la capitale d’Havane, à Cuba, sous la chaleur du soleil des Caraïbes, Willard prit le combat contre Johnson, bien que ce dernier n’avais jamais perdu un combat professionnel établit selon les normes :

  • Or, le champion ne prit pas Willard au sérieux, en négligeant sa préparation.
  • Cependant, on ne pouvait lui enlever son côté habile et rusé dans le ring et sa puissance avec ses poings.

Johnson attaqua le challenger vicieusement, lors des rounds d’ouverture, mais Jack montra aussi son sang-froid et son endurance pour résister :

  • Comme les rounds passaient cependant, l’énergie de l’ainé Johnson se dégrada clairement sous le poids des coups de Willard et de la chaleur à la Havane.

Touché par une grosse droite de Willard au 26e round, Johnson s’affaissa au sol et il ne pu battre le compte. Bien que Johnson plus tard souligna d’avoir laissé filer le combat sous la complicité des promoteurs, la majorité des historiens ne croient pas en ces allégations :

  • De chose certaine, Jess Willard devint de manière inattendue le nouveau champion mondial des poids lourds.
  • Willard immédiatement fit le serment qu’il avait affronté un boxeur Noir pour la dernière fois pour la maintenance de la paix entre les races.

En étant l’être le plus couronné de succès parmi les « espoirs Blancs », Willard devint pour un instant une sensation partout aux États-Unis :

  • Reconnu comme une célébrité de première classe, il fut retenu par un producteur de films d’Hollywood, pour être la vedette dans une série de film de cowboy.
  • Il apparut dans des performances dans vaudeville au Théâtre de Victoria, à New York, et il voyagea en livrant de multiples spectacles sur le terme du Far West, notamment The Buffalo Bill’s Wild West Show.

Jess n’aimait pas sa vie en public, mais il détestait encore plus le métier de la boxe :

  • Sa publicité lui fit gagner beaucoup d’argent, sans nécessairement être booké pour un combat, alors il s’enlaça dans sa popularité à contrecœur, jusqu’à ce que qu’il perde son éclat, dû à une inactivité trop persistante dans le ring.

Le nouveau champion fit une seule défense de son titre et cela, sur une période de quatre années, contre un type provenant de Pittsburgh du nom de Frank Moran le 25 Mars 1916, au Madison Square Garden :

  • Tout comme Willard lui-même, Moran fut un boxeur au style peu raffiné, mais avec une grosse main droite.
  • Il donna à Jack Johnson une dure opposition plus tôt, en 1914, et on lui redonna donc une seconde opportunité pour le titre le plus convoité au Madison Square Garden, à New York, le 25 Mars 1916.
  • À cause de la décision officielle fut proscrit à New York, tôt au 20 siècle, le combat se termina officiellement sans décision, bien que le combat eut franchi la limite des 10 rounds.
  • Les journaux rapportèrent que Willard livra une performance fidèle à lui-même et qu’il méritait la victoire.

Le combat contre Dempsey et les dernières années

Dempsey vs WillardEn tenant compte que sa popularité s’effrita progressivement, lorsque des pourparlers insinuèrent qu’il voulait éviter l’aspirant Fred Fulton, Willard ne semblait pas savoir sur quelle voie se diriger :

  • À présent, il tenait à conserver une vie privée, et tout l’argent qu’il empocha lors de ses plus récents combats, faisait en sorte qu’il pouvait mener une vie luxueuse.
  • En fait, il s’attira une dégradante mais fausse réputation d’être un type avare, lorsqu’il déclina à répétitions des demandes de boxer pour des œuvres de charité durant la première guerre mondiale.

Enfin en 1919, sous la pression du public et de ses supporteurs, il annonça son retour sur le ring. Le fait qu’il était à ce moment financièrement mal aisé l’incita davantage à accepter un rendez-vous sur le ring avec Jack Dempsey, un très solide puncheur du Colorado :

  • En sachant que Dempsey se retrouvait dans une séquence de six victoires consécutives, tous au premier round, Willard était considéré favori par les parieurs, à cause qu’il était beaucoup plus imposant que son challenger.

Lorsqu’il mit les pieds sur le ring, le 4 Juillet 1919, à Toledo, en Ohio dans à l’intérieur de stade remarquablement construit, le poids du champion excéda celui de Dempsey par tout près de 60 livres :

  • Cet avantage au niveau de la corpulence et retourna contre Willard cependant, et Dempsey mit le champion défendant subitement au sol à sept fois su sol au premier round.

Dempsey l’envoya au sol à sept reprises au premier round, s’accaparant du titre lorsque Willard n’était pas apte à continuer au 3e round :

À la fin du round, Williard était dans un misérable état :

  • Son visage fut en sang dû à une coupure le long de sa joue.
  • On rapporta que Willard  eut une mâchoire brisée, des lésions aux pommettes, des côtes fracturées et une perte de dents.
  • Son désir ardent de poursuivre le combat jusqu’à la fin était considéré comme une des plus courageuses performances dans l’histoire de la boxe.

Jack DempseyQuand la cloche se fit attendre pour mettre fin au premier round, Dempsey s’éloigna nonchalamment du ring se croyant victorieux à tort et prenant pour acquit que Willard en avait eu assez :

  • Le manager de Dempsey, Doc Kearns, était stupéfait de constater que Willard n’avait pas l’intention d’abdiquer.
  • Dempsey dut rebrousser chemin vers le ring.

Après avoir subi la plus sévère correction de jamais administré pour un champion poids lourd défendant, Willard de manière incroyable défendit honorablement sa peau au 2e et 3e round.

  • Dempsey eut beau ouvrir désespérément la machine, mais il fut incapable de coucher le déterminé champion au cœur de lion ne serait-ce qu’une autre fois.
  • Mais ayant trop souffert, Jess resta sur son tabouret et se retira du combat avant d’entamer le 4e round.

En considérant que Willard était le favori et plus imposant boxeur excédent le poids de son opposant par 60 livres, cette leçon de boxe qu’a subi Willard prit beaucoup d’ampleur et les amateurs se posaient la question à savoir si les gants de Dempsey renfermaient quelque chose :

  • Ce fut le sujet de l’heure dans un article de Sports Illustrated en 1964 qui contenait un interview avec Jack Kearns. L’article proclama que Kearns avait mis du plâtre dans les gants de Dempsey.

Or Nat Fleischer, qui eut plus tard, le génie de fonder le magazine The Ring, était présent lorsque l’on enrôla les bandages de Dempsey et il réfuta ces allégations :

« Jack n’avait pas de plâtre sur ses bandages. J’ai regardé les procédures et la seule personne qui s’occupa d’enrôler les bandages de Jack ne fut que Deforest. Kearns n’a rien à voir avec ça, alors l’histoire à propos du plâtre est simplement fausse. Deforest lui-même mentionna qu’il regardait cette histoire des gants de Dempsey comme une diffamation en traitant les accusant de racaille tout en prônant ardemment qu’il n’a nullement appliqué une quelconque substance dans les gants, ce qui est vérifiable quand je regarde la bande vidéo. »

L’historien J.J. Johnston mit fin aux discussions quand il montra le film, où entrant dans le ring, Willard examina les gants de Dempsey :

  • Ceci devrait donc mettre fin aux possibilités qu’il y avait du plâtre ou aucune autres substances à l’intérieur des gants de Dempsey.

Un retour très attendu

En optant pour une vie paisible hors du monde de la boxe pendant trois années, Willard ne fit un retour qu’en 1922 :

  • Après quelques brèves apparitions fructueuses, il se résolu lui-même à se sécuriser un combat de championnat.
  • Tout au long de son parcours, il boxa dans divers exhibitions en 1922 pour enfin faire un retour à la boxe professionnelle l’année suivante.

Le 12 Mai 1923, au Yankee Stadium à New York devant une foule de 63,000 spectateurs, il enregistra un gain par arrêt de l’arbitre, au 11e round, sur Floyd Johnson :

  • Âgé de 41 ans, Willard était considérablement perçu comme le négligé.
  • Après avoir encaissé des coups dans une large mesure pendant plusieurs rounds, Willard revint en force au 9e et 11e round, jusqu’à ce qu’on lui décerne une victoire par TKO.
  • Pendant des journées entières, le sujet le plus prépondérant du sport consistait au retour en force ahurissant de Willard.
  • Cette performance convaincante de Willard incitèrent plusieurs écrivains importants de la boxe  d’acclamer son retour tout en spéculant un combat revanche entre lui et Dempsey.

Luis Angel FirpoOr, le 12 juillet 1923, au Boyles’s Thirty Acres, dans la ville du New Jersey, et ce, devant une foule recensée à 75 000 spectateurs, tous ses espoirs se brisèrent deux mois plus tard :

  • Luis Angel Firpo, un gros et jeune bagarreur Argentin le mit contre toute attente knockout au 8e assaut.
  • Ceci mit un terme à la carrière de Willard, qui s’adonna à d’autres projets.

Willard devint au fil du temps un modeste homme d’affaires :

  • Étant impliqué dans le domaine des échanges.
  • Il fut aussi un arbitre professionnelle dans la discipline de la lutte, durant la seconde guerre.
  • Il apparut aussi dans les spectacles de l’USO (United Services Organizations).

Son décès

À son décès en 1968, Jess Willard alias, « The Pottawatomie Giant », fut enterré au cimetière de Forest Lawn, Hollywood Hills, à Los Angeles, en Californie.

En 2003, il fut introduit à l’International Boxing Hall of Fame.