Oscar De La Hoya gold medalistLa perception des tournois de boxe Olympique, qui soit disant-le, étaient vraisemblablement standardisés comme étant un tremplin vers une glorieuse carrière professionnelle occupe encore aujourd’hui, une place prépondérante dans les débats des analystes de la boxe.

 

Au début, les lauréats et ensuite, les chèques constituent la formule moderne pour obtenir une carrière couronnée de succès dans le ring. Cette formule fonctionnait à maintes occasions dans le passé. Dans la division des poids lourds, en exemple, Cassius Clay, Joe Frazier, George Foreman de même que les frères Spinks ont touché à divers titres mondiaux chez les professionnels. Mais dans certains cas, une carrière amateur gratifiante ne garantit rien lorsque le boxeur effectue sa transition chez les pros.

 

Le pugilat occupa une place intégrante, lors des anciens Jeux Olympiques après l’introduction des Olympiades en 688 avant J-C. Il y a maintenant environ un siècle, 28 jeunes espoirs Américains devinrent les premiers boxeurs à disputer les honneurs dans l’ère Olympique moderne et ce, dans 7 divisions de poids aux Jeux de St-Louis en 1904. En cet événement unique, les athlètes pouvaient rivaliser en même temps dans plus d’une division de poids. Cela explique pourquoi Oliver Kirk est le seul boxeur à ce jour qui eut remporté deux médailles d’or aux même Jeux dans la discipline du pugilat.

 

Néanmoins, les premiers champions Olympiques sont rarement parvenus à transformer leur médaille d’or pour une bourse importante. Le monde a dû attendre jusqu’en 1925 pour assister un moment historique, lorsque deux médaillés d’or Olympique s’approprièrent un titre mondial chez les professionnels : Frankie Genaro et Fidel LaBarba (respectivement en 1920 et 1924 chez les poids mouches). En l’année 1945, seulement deux champions Olympique suivirent leurs traces, soit le poids coq Willie Smith (1924) et le poids plume Jackie Field (1924).

 

Ce fut seulement après la seconde guerre mondiale que les Olympiques s’étendirent sur la scène mondiale pour les amateurs représentant les pays non-socialistes et qui considéraient l’option de tourner pro. Malgré tout le système politique, cependant, les succès des Olympiques prirent un essor remarquable spécialement pour les pays le plus médaillés Jeux.

 

Malheureusement, cela n’eut pas des retombées positives en ce qui a trait à l’impartialité des juges. En 1948, par exemple, 66 des 85 juges en service furent expulsés après qu’ils eurent rendu des décisions catastrophiques. Exactement 20 ans plus tard, une situation similaire se produisit alors que 16 des 32 officiels se prétendaient supposément impartiaux. Depuis toutes ces controverses, une série de protestations et de scandales ne cessent envahirent la compétition amateur des Jeux. En 1976, 81 boxeurs Africains, quittèrent Montréal en envisageant de protester contre les décisions douteuses des juges. Quoiqu’en 1984, le monde amateur de la boxe était sous tension, lorsque l’équipe Américaine, sans pudeur, ajouta neuf médailles d’or à sa collecte à Los Angeles; récolte qui allait être surnommée « Operation Gold ».

 

Or, ces frasques n’ont certainement pas eu un quelconque impact sur le développement de ces boxeurs Américains, lorsqu’ils ont fait la transition chez les professionnels. Mis à part Meldrick Taylor, Pernall Whitaker et le médaillé de bronze Evander Holyfield, un groupe sélect de boxeurs provenant des États-Unis n’ont pas obtenus les résultats escomptés après les Jeux de Los Angeles. Que dire du quintuple récipiendaire Américains des Golden Gloves, Mark Breland, qui, nommé le meilleur boxeur de ce tournoi Olympique était, selon plusieurs experts, promu à une glorieuse carrière. Or peu après avoir été déchu de son titre des mi-moyens pour la deuxième fois en 1990, ce champion, ne voyant aucune autre issue que la retraite, accrocha officiellement ses gants en 1997. L’histoire des Américains Andrew Maynard, de l’Irlandais Michael Carruth ou de l’Allemand Torsten May sont similaires en dépit du fait que leurs triomphes furent soit à Seoul ou à Barcelone.