L’ex-champion unifié des mi-lourds, Sergey « Krusher » Kovalev (30-2-1, 26 KOs), est à moins d’une semaine de saisir l’opportunité de remporter, à nouveau, un de ses anciens titres.

 

Le 25 Novembre prochain, au Théâtre du Madison Square Garden, à New York, Kovalev va affronter Vyacheslav Shabranskyy (19-1-0, 16 KOs) pour le titre vacant WBO des mi-lourds, dans ce qui sera un programme triple diffusé par HBO.

 

Kovalev cherchera donc à rebondir depuis qu’il a été défait à deux reprises par l’Américain Andre Ward (32-0-0, 16 KOs).

 

Depuis le retrait du ring de Ward, les titres IBF, WBA, WBO étaient devenus vacants.

Après avoir été stoppé par Ward lors de leur rematch, en Juin dernier, Kovalev s’en est pris à son coach des dernières années, John David Jackson.

 

Depuis cette querelle entre les deux, Kovalev a maintenant retenu les services du vétéran entraîneur amateur, Abror Tursunpulatov.

 

Le puncheur Russe a admis essentiellement qu’il s’entraînait de lui-même et qu’il faisait tout ce qu’il voulait.

 

Or, ce n’est plus le cas à présent puisque son nouveau coach, Abror, lui impose des règles strictes. Kovalev reconnaît aussi que le niveau de communication entre les deux diffère totalement étant donné qu’ils dialoguent dans la même langue. Kovalev est donc convaincu que le fait d’avoir quitté Jackson et d’avoir embauché Abror a été la meilleure décision qu’il a pu prendre pour la suite de sa carrière :

« J’ai travaillé très durement de moi-même, mais avec Abror mes séances d’entraînement se font à des différents dosages, à différentes intervalles. Si aujourd’hui, nous travaillons très fort, alors au cours des prochains jours, nous allons travailler plus modérément et nous allons pouvoir mettre l’emphase sur mon style. Quand je travaillais de moi-même, je travaillais fort chaque jour. Je n’accordais aucun repos à mon corps, ce qui n’était pas une bonne chose, » a dit Kovalev.

« Nous mettons l’emphase sur mes forces, ce dont je fais le mieux. Nous travaillons sur ma condition, sur mon style, et sur mes points à améliorer. »

« Je suis très fier de travailler avec Abror. Il y a une bonne complicité entre nous, nous parlons le même langage. C’est la chose la plus importante. Je suis en mesure de comprendre ce qu’il veut. »

« S’il me dit quelque chose à propos d’un exercice et que je m’y oppose, nous allons en discuter pour trouver ensemble un compromis, des solutions. Mais ça n’arrive presque jamais en sachant ce qu’il m’apporte. Je sais qu’il m’est d’une aide. Nous avons la même mentalité. Je sais dans quelle direction tout cela va m’amener, de quelle façon et pourquoi. Je me sens à l’aise de travailler avec lui et je suis très heureux du fait qu’il supervise mes camps d’entraînement et mon conditionnement, afin que je sois dans la meilleure forme, » a expliqué Kovalev.