Comme il a été officiellement annoncé plus tôt cette semaine, Deontay Wilder procédera à la défense de sa couronne du World Boxing Council (WBC) des lourds dans un rematch versus le boxeur Canadien d’origine Haïtienne, Bermane Stiverne, au début du mois prochain.

 

Wilder (38-0-0, 37 KOs) était tout d’abord schedulé pour faire face au gaucher Cubain, Luis Ortiz, mais ce dernier a été retiré du combat étant donné qu’il a testé positif pour une substance interdite lors du test antidopage d’avant-combat.

 

Stiverne (25-2-1, 21 KOs) figurait quant à lui en sous carte de cet événement, mais il se voit dorénavant inséré dans le combat principal du 4 Novembre qui aura lieu au Barclays Center, à Brooklyn.

Une seconde victoire de Wilder sur Stiverne pourrait donc mettre la table pour un duel d’unification en 2018 versus l’actuel champion WBA, IBO et IBF des lourds, Anthony Joshua (19-0-0, 19 KOs).

 

Wilder a débuté son règne en Janvier 2015, en s’appropriant la couronne WBC des mains de Bermane Stiverne suite à une victoire aux points, à Las Vegas. Il s’agit toujours du seul combat de Wilder qui a nécessité le verdict des juges, et l’un de ceux où Wilder s’est brisé la main droite.

 

Stiverne, qui est le challenger obligatoire au titre WBC et qui avait accepté d’être mis temporairement de côté en échange d’un peu d’argent (pour laisser le champ libre au duel Wilder vs. Ortiz), avait été hospitalisé après le premier combat pour causes de déshydratation et de blessures musculaires.

 

Il n’a pas combattu depuis tout près de deux années mais entre-temps, il a fait pression auprès du WBC pour obtenir un rematch. Stiverne qui, dans un premier temps, était schedulé pour faire face à Dominic Breazeale, a remporté la couronne WBC des lourds en 2014 en passant le knockout à l’Américain Chris Arreola :

« Je suis prêt, désireux et en mesure de reprendre mon titre des mains de Wilder, » a dit Stiverne.

« Wilder l’a échappé belle dans le premier combat, mais ce ne sera pas le cas cette fois. Tout a été de ma faute, mais j’ai appris de mes erreurs. »

 

Il s’agira de la sixième défense de titre effectué par Wilder, qui a aussi vu ses combats schedulés en Mai 2016 contre le Russe Alexander Povetkin, et celui contre le Polonais Andrzej Wawrzyk être cancellés tous pour cause de dopage.