CARSON, Californie – Gervonta Davis n’a pas l’intention de mentionner Vasiliy Lomachenko plus qu’il ne le faut.

Davis a bien souvent été interrogé à propos de boxer le champion WBA des poids légers, Lomachenko. Le champion invaincu natif de Baltimore a admis que cela l’irrite d’entendre et de lire tant d’éloges adressées à Lomachenko, qui est considéré par plusieurs comme l’un des deux meilleurs boxeurs livre pour livre du sport :

« Ça me frustre par moments, » a dit Davis qui a stoppé Hugo Ruiz au premier round, Samedi soir, au Dignity Health Sports Park.

« Et je ne veux pas trop dire son nom parce que les gens sur les médias sociaux disent sans cesse le nom de Lomachenko. Mais c’est parce qu’il occupe un si haut classement après n’avoir livré que 12 combats, et pourtant moi et lui nous avons combattu les mêmes opposants. »

« Lomachenko reçoit tellement d’éloges. Et j’ai combattu Jose Pedraza, et je ne veux pas dire que j’ai réduit en fumée Pedraza, parce que ce ne fut pas le cas. J’ai livré une bonne performance, mais il a été un dur combattant. Je me rappelle de l’avoir frappé avec quelques bons coups, et j’avais alors cru qu’il allait aller au sol, mais il a persisté à rester debout. »

Davis a détruit le Portoricain, Pedraza, qui s’était présenté dans l’arène pour affronter Davis, en Janvier 2017, en tant que champion IBF invaincu des super-plumes. Davis est alors devenu champion une première fois en stoppant Pedraza au 7e round, mais il s’est fait retirer ce titre à la pesée officielle, sept mois plus tard ; la journée avant qu’il ne passe le knockout à Francisco Fonseca, en sous carte du combat Floyd Mayweather vs. Conor McGregor.

Le boxeur âgé de 30 ans, Lomachenko (12-1-0, 9 KOs), a dû faire la limite face à Pedraza (25-2-0, 12 KOs) dans un duel de douze rounds que l’habile boxeur gaucher Ukrainien a remporté par décision unanime, le 8 Décembre dernier.

Malgré tous les efforts que cela demande à Davis pour respecter le poids limite à la pesée, le boxeur de 24 ans, Davis (21-0-0, 20 KOs), ne se dit pas encore prêt à quitter la division des 130 lbs pour évoluer chez les 135 lbs. Le champion WBA « Super » des poids super-plumes prévoit néanmoins combattre un jour Lomachenko :

« Je le crois, » a dit Davis. « Je pense que ça va arriver. »

Quant à déterminer quand cela va arriver, ce sont les gestionnaires de la carrière de Davis ; ce qui inclut Al Haymon, le boxeur et promoteur Floyd Mayweather, et le CEO de Mayweather Promotions Leonard Ellerbe. Ceux-ci auront donc à décider du moment approprié pour entreprendre les négociations avec Todd duBoef qui est le président de Top Rank Inc, dont le CEO est Bob Arum :

« Moi et Floyd, nous sommes actuellement en train d’en parler, » a dit Davis. « Même moi et Al en parlons, vous le savez ? Mais il s’agit de faire le combat au bon moment. Tout ne se fait pas du jour au lendemain. Nous savons que Al et Bob Arum, ils ont déjà fait des affaires ensemble. Mais c’est difficile de faire des combats avec eux, naturellement. Mais je suis juste un étudiant de ce jeu. J’ai une très bonne équipe autour de moi. Je ne fais que suivre leurs choix. »

Au plus tard, Davis sera de retour sur le ring quelque part en Juillet face à un rival à déterminer devant son public, à Baltimore. En prenant pour acquis qu’il va remporter ce combat, Davis pourra alors continuer de suivre les recommandations de Mayweather, notamment en ce qui concerne Lomachenko, parce que le boxeur à la retraite, Mayweather (50-0-0, 27 KOs), a pris tellement de bonnes décisions quant au cheminement de sa carrière, qu’il est devenu l’athlète professionnel le mieux payé de l’histoire :

« C’est pourquoi j’écoute mon équipe, parce que ce n’est pas uniquement lui qui prend les décisions à mon sujet, » a dit Davis.

« Il doit y avoir une équipe autour de lui afin qu’il fasse les bons choix, parce qu’il est combattant. Et il doit probablement penser la même chose. »

« Nous pouvons nous affronter. Je sais que je peux le battre. Mais actuellement, ce n’est pas le bon moment, et on est venu me voir pour me dire que ce n’est pas le bon moment. Alors, c’est pourquoi je suis à l’écoute de ce que me dit mon équipe, » a dit Davis.