Comptez Andy Ruiz parmi la légion d’observateurs qui fut en état de choc lorsque Oleksandr Usyk a créé la surprise en battant Anthony Joshua.
Comme la plupart des adeptes, Ruiz (34-2-0, 22 KOs), le boxeur Mexicain-Américain ex-champion du monde des lourds, s’attendait à ce que Joshua (24-2-0, 22 KOs) puisse venir à bout du boxeur gaucher Ukrainien Usyk (19-0-0, 13 KOs) dans leur combat d’unification, le 25 Septembre au Tottenham Hotspur Stadium, à Londres.
Mais contre toutes attentes, Joshua a été défait pour la seconde fois de sa carrière dans un duel de 12 rounds face au boxeur Ukrainien invaincu.
Ruiz était persuadé que Joshua allait s’illustrer dans le combat en profitant de ses attributs supérieurs :
« J’avais pensé que Anthony allait être le plus fort des deux, » a dit Ruiz via FightHype.com dans une récente interview.
« Je croyais qu’il allait lui donner une leçon de boxe en se servant de ses habiletés, vous savez. »
En 2019, Ruiz avait créé une onde de choc en infligeant à Joshua la première défaite de sa carrière.
Ruiz avait stoppé la star Britannique au 7e round, dans l’amphithéâtre du Madison Square Garden, à New York.
Six mois plus tard dans un rematch, Joshua s’est présenté dans l’arène mieux préparé, et il a aisément défait Ruiz aux points.
En sachant jusqu’à quel point Joshua a été mobile lors de leur deuxième affrontement, Ruiz s’est demandé pourquoi Joshua n’a pas employé la même tactique face à Usyk.
Plus imposant que son rival, Joshua a combattu la plupart du temps au centre du ring, mais il n’a pas été en mesure de résoudre l’énigme des feintes perpétuelles de Usyk et de parer les mains gauches de l’Ukrainien :
« Il (Joshua) est en quelque sorte resté là devant lui, » a dit Ruiz.
« Je ne sais pas pourquoi il n’a pas bougé autour de lui comme il l’a fait avec moi dans le deuxième combat. »
« Joshua a probablement employé la mauvaise stratégie. Il a probablement sous-estimé Usyk tout comme moi quand j’ai affronté Chris Arreola. »
« Je pense que Anthony Joshua est toujours de la partie. Il a toujours la force en lui. Mais contre Usyk, j’ai senti qu’il a eu peur et qu’il s’est retenu un peu, » a remarqué Ruiz.
« C’est peut-être dû au style gaucher de Usyk et comment il bouge. »