Les sources précoces

Ce n’est pas un hasard si la science de la boxe contemporaine constitue en quelque sorte le reflet de la culture antique du pugilat. En cette période archaïque, plusieurs types de boxe prirent de l’essor et ce, depuis que les humains découvrirent que le poing pouvait servir d’arme naturelle.

 

Des sources précoces prouvent que les combats de boxe étaient mis en œuvre, il y a de cela 8000 ans dans la région de Nubia, au Nord-Est de l’Afrique; superficie maintenant occupée par les Éthiopiens. Au 5e centenaire avant J-C, le territoire fut envahi par les Égyptiens, mais l’illustre sport de combat traditionnel allait être soigneusement préservé dans leur patrie au bord du Nil. Des hiéroglyphes de cette ère décrivent des affrontements entre soldats, qui typiquement, s’exercèrent exclusivement pour divertir les Pharaons et les Rois. Les bandages enfilés par ces soldats, gainés de cuir, s’étendaient des jointures jusqu’aux coudes. Ils étaient vraisemblablement utilisés pour protéger les os délicats des mains et les avant-bras. Mais, une forme similaire de cette création fut déjà façonnée plus anciennement, il y a de cela 5,000 à 6,000 ans, à Baghdad ; ville qui représentait à cette époque le centre de la Mésopotamie.

 

Or, possiblement, la boxe existait déjà dans toutes les civilisations avancées de la région d’Eurasie durant cette période. En Crête, on fit la découverte d’œuvres antiques dessinées à la craie remontants approximativement à 2000 ans avant J-C.; prodiges qui incarnaient de jeunes pugilistes dotés primitivement de gants de boxe et de casques protecteurs.

 

 

Cela étant dit, on sait que différents types d’événements de boxe eurent lieu devant un public assidu. Dans l’ancienne Grèce, entre 800 et 400 avant J-C, deux personnes résolues à combattre montrèrent une position conventionnelle. Les deux boxeurs qui se retrouvaient sur des roches plates, s’octroyèrent des frappes avec des bandages de cuir renforcés de métaux, et souvent, jusqu’à ce qu’un des deux contestants perde la vie.

 

Une forme plus civilisée de boxe fut introduite à Smyrne, au 23e Jeux Olympiques en 688 avant J-C. alors que Onomastos devint le premier champion. Les boxeurs dénudés, mais aux qualités athlétiques exceptionnelles, suscitaient une grande attraction pour les fidèles, ainsi que l’éloge d’écrivains et poètes influents. De plus, certains artistes s’en inspirèrent pour créer de la poterie et des sculptures. Pour le perdant du match, cependant, les adeptes percevaient cela comme une catastrophe. Durant les 71e jeux (476 avant J-C) Kleomedes d’Astypalaia enleva la vie de son adversaire Ikkios d’Epidaurus après avoir reçu l’appui du jury.

 

La forte progression de cet art continua sans relâche, toutefois, ceux qui aspirèrent à devenir de nouveaux champions s’entrainaient avec des casques de protection et les précurseurs avec de modernes sacs de sable. Ces professionnels recevaient fièrement le support des villes, des régions, etc. Des bâtons étaient utilisés pour établir les limites du ring et les légendes de la boxe tels Theagenes de Trakea (5e centenaire avant J-C) furent désignés comme étant des champions mondiaux.

 

Les plus prestigieux honneurs, cependant, étaient réservés soit pour un boxeur double vainqueur des jeux Olympiques ou significativement dans une discipline plus brutale nommée « pancratium ». Virtuellement, on y acquiesçait, dans cette pratique, toutes tentatives pour défaire quelconque adversaire dans ce mélange de lutte et de boxe.

 

Néanmoins, en plus de son joli côté esthétique, la boxe montrait aussi un côté spectaculaire et savoureux au Circensis sous le règne de l’Empire Romain. Les gladiateurs recrutés des rangs de prisonniers de même que les esclaves se battaient avec des bandages meurtriers (connus sous le nom de « ceste ») pour obtenir leur liberté. Les dirigeants et tout spécialement, un sérieux fanatique de la boxe nommé Caligula, qui détenait des athlètes importés d’Afrique, promit notamment un mariage avec de jeunes femmes romaines comme récompense supplémentaire pour ceux qui allaient s’avérer victorieux

 

Pendant ce temps, des formes prématurées de boxe furent aussi établies dans d’autres cultures asiatiques. En Chine, les moines Bouddhistes arboraient un système compliqué basé sur une série de mouvements précis, similaires aux chorégraphies que l’on retrouve dans les pratiques ritualisées d’art martiaux, dont le Tai Chi et le Kendo. Les premières écoles de boxe furent mises en place au 6e centenaire après J.C.

 

Les athlètes de l’Inde exhibaient fièrement leurs prouesses dans des combats de lutte et de boxe bien avant cela, cependant. L’épopée nationale Indienne, The Bhagavad-Gita, aborda quelques combats de boxe, tout comme les vers de célèbres poètes Européens de l’Antiquité, dont Homère (qui fut l’auteur de L’Ilias de même que L’Odyssey) et il y a aussi L’Aeneis de Virgile ainsi que les écrits du mémorable Pindare.

 

Dû au constat fait de la récurrence des blessures dramatiques infligées aux soldats de même qu’aux gladiateurs, l’Empire Romain allait consentir bienveillamment au bannissement du ceste. Mais cela marqua aussi la fin temporaire de la boxe lors des 1000 prochaines années, quand l’Empereur Theodosius supprima de manière définitive, les Jeux Olympiques qui à la dernière occasion, eurent lieu en 393.