Le plus gros sujet qui fait surface dans le monde de la boxe est tout ce qui se dit à propos du clash de Samedi soir entre le champion du monde WBC, Deontay Wilder (40-0-1, 39 KOs), et le challenger Tyson Fury (27-0-1, 19 KOs).

Ce duel, duquel Fury a visité le canevas à deux reprises, s’est terminé par un verdict nul partagé controversé, au Staples Center, à Los Angeles.

L’un des moments du combat les plus débattables, c’est celui qui est survenu au 12e round, quand Fury a subi un dur knockdown, et qui durant un court instant nous était apparu complètement KO.

La plupart des observateurs, incluant Wilder, avaient alors pensé que le combat était terminé.

Cependant, le réputé arbitre, Jack Reiss, n’a pas stoppé le combat, voyant ainsi l’importance de donner un compte à Fury. Au moment où le compte de Reiss était rendu à « 5 ou 6 », Fury, contre toutes attentes, a commencé à se relever et il s’est remis sur ses pieds pour le compte de « 9 ». Reiss a donc pris un bref moment afin de s’assurer que Fury était physiquement apte à se défendre lui-même, et il a donc ensuite permis au combattant de poursuivre le combat.

Une fois la reprise du combat, Fury a surpris la planète entière, lui qui a su éviter les charges de Wilder grâce à de magnifiques esquives, avant d’offrir une riposte à Wilder dans la dernière minute du combat en touchant l’Américain à bout d’énergie avec quelques solides punchs.

Cela dit, Reiss a expliqué pour quelle raison il a laissé Tyson Fury poursuivre le combat après que ce dernier eût momentanément visité le canevas :

« J’étais en train d’évaluer ces gars-là tout au long du combat et au 12e round. Ils ont boxé avec leurs tripes, ils ont lancé beaucoup de punchs mais il y avait eu peu de dommages infligés sur les deux gars, » a tout d’abord dit Reiss via SiriusXM Boxing.

« Les deux ont donc amorcé le 12e round en étant assez épuisés mais sans avoir été blessés. »

« Quand Fury a été touché et qu’il s’est retrouvé durement au tapis, ce fut un incroyable knockdown. Deux choses sont alors venus à mon esprit, » :

« No 1 : Toujours donner un compte à un champion. No 2 : Donner au gars le bénéfice du doute et s’assurer de voir dans quel état réel il est. »

« Alors quand je me suis penché pour lui donner un compte … non seulement je me suis mis au sol, mais je me suis mis dans une position de manière à ce qu’il puisse voir ma main et qu’il puisse entendre ma voix. »

« J’ai dit : « trois, quatre » … il était alors en train de grimacer, ses yeux et ses joues, il grimaçait alors j’ai su qu’il était conscient et ensuite quand j’ai dit « cinq ». À ce moment ses yeux se sont ouverts comme si je l’avais réveillé. Il s’est aussitôt relevé et il a dit : « Je suis OK ! Jack je suis OK ! » ou quelque chose comme ça. »

« J’ai dit : « Veux-tu continuer ? » Il a dit « Oui ! » et il a mis ses bras sur mes épaules. J’ai mis une pression sur ses mains et je lui ai dit : « Marche ici et reviens vers moi et montre-moi que tu es OK ! ». C’est ce qu’il a fait et nous avons laissé le combat se poursuivre. »

« C’est le rôle de l’arbitre de s’assurer que le combattant qui s’est fait faire mal puisse intelligemment se défendre lui-même parce que tu es sur le point de laisser le gars (Wilder) se lancer sur le ring pour finir le gars. Les gens font marcher en ligne droite, n’importe quelle personne sous l’effet de l’alcool. Les Docteurs nous disent qu’il est difficile de cacher ces choses une fois que tu changes la direction. C’est ce dont j’ai fait avec Fury, » a expliqué Reiss.

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Last Update: décembre 11, 2018