Selon Jay Deas, qui est le coach en chef et le co-manager du champion WBC des lourds, Deontay Wilder (39-0-0, 38 KOs), son boxeur se dit extrêmement motivé à faire l’histoire, lui qui s’est fixé le but de devenir le premier combattant des lourds à montrer une fiche parfaite de 50-0.
Lorsque l’on remonte assez loin dans le passé, le légendaire poids lourd, Rocky Marciano, avait porté sa fiche jusqu’à 49-0 avant qu’il ne se soit retiré. Le champion de cinq divisions de poids, Floyd Mayweather Jr., qui n’a jamais été un poids lourd, a éclipsé le record de Marciano, en Août dernier, quand il a ajouté une 50e victoire en autant de combats, en stoppant la superstar de l’UFC, Conor McGregor, au T-Mobile Arena, à Las Vegas.
Deas croit que Wilder peut accomplir son but et qu’il a tout le temps à sa disposition pour réaliser ce grand exploit :
« La motivation de Deontay consiste à devenir le tout premier poids lourd avec une fiche de 50-0 et à partir de ce moment, il pourra enfin voir la lumière au bout du tunnel. »
« Tu ne peux pas vraiment savoir ce qui adviendra dans la carrière d’un boxeur, mais advenant que tout se passe bien et qu’il soit épargné par les blessures, je pense que Deontay peut réaliser ce grand exploit, et je pense qu’il peut bénéficier encore de six à huit années pour y parvenir, » a dit Deas via Boxing News.
Wilder a été récemment vu en action, plus tôt en Novembre, quand il a démoli dans un rematch son challenger obligatoire, Bermane Stiverne, au 1er round, au Barclays Center de Brooklyn, New York.
Dans ce duel, Wilder a boxé comme toujours en vitesse et en explosion, mais cette fois en combinant à cela sa science de boxe :
« Il a toujours lancé des swings comme ça, » a dit Deas. « Mais bien évidemment, nous avons ajusté sa technique au fil des années et nous avons travaillé sur son jab, sa main droite, et sur d’autres punchs. Il a toujours eu ce style peu commode en lui, mais il fait tout de même bien les choses. »
« Personne n’est en mesure d’être aussi efficace avec ce style peu commode comme lui le fait, alors pourquoi ne pas inclure cela à son style ?, » questionne Deas.
