Les Gyms de boxe
Un seul lieu pour acquérir l’art de la boxe
Les Gyms, étant des salles spécifiques d’entraînement connues à travers le monde, dans le soi-disant jargon universel de la boxe, représentent l’inéluctable lieu de départ pour toutes ambitions pressenties par les boxeurs. C’est dans ces endroits que les premiers pas et les premiers coups de poings sont pratiqués. C’est là aussi que les devises d’entraînement variées des boxeurs débutent et ce, jusqu’à ce qu’ils subissent leur premier baptême dans le ring, soit le sparring contre un réel partenaire d’entraînement. Il n’existe aucun autre endroit pour apprendre l’art de la boxe.
Est-ce que Menander, Pythagoras et les coachs qui vécurent après eux ont déjà utilisés un certain nombre de salles d’entraînement autrefois dans l’Antiquité ? À cette époque, il n’y a pas d’évidence comme telle, ni sur la quantité de salle, ni sur la superficie des pièces dans lesquelles les Grecs pouvait supposément s’adonner à l’entraînement.
Établies au 18e siècle, les Académies à Londres des pionniers Britanniques James Figg et Jack Broughton sont perçues historiquement comme étant les premières écoles. C’est là que des gens hauts gradés se mirent à exercer le noble art, la boxe, l’escrime de même que la lutte. Et encore là, les académies n’étaient pas de magnifiques institutions construites spécialement pour pratiquer le noble art, mais consistaient plutôt en de petites salles connectées à d’autres pièces.
Aujourd’hui, le terme commun utilisé pour représenter les sites d’entraînements provient des scènes visiblement métamorphosées avec l’Américanisation du sport : C’est par ce constat que le terme Anglo-Américains « Gymnasium » prit simplement le nom de « Gym ».
Or, des générations de journalistes et d’auteurs ont depuis inlassablement accordé des éloges à l’insatiable odeur de sueur, cuir et de particules de caoutchouc qu’on retrouve dans ces immeubles qui devraient nécessiter souvent une plus grande part d’investissements. Cela dit, le tout n’empêche pas les adeptes de demeurer nostalgique, selon leur compte rendu de ce climat mouvementé et unique en son genre ; ambiance où les boxeurs à la recherche d’oxygène, peinent à retrouver leur souffle. De plus, pour plusieurs pugilistes, les vieux équipements et les planchers périssables sont tout simplement indispensables pour l’aura général, que l’on retrouve aux abords du ring; les jeunes pugilistes tout comme les anciens boxeurs peuvent en témoigner. Certains vrais passionnés du monde de la boxe vont jusqu’à friper leur nez, pas de manière étroites, mais plutôt vastement. De plus, c’est ces mêmes boxeurs iront jusqu’à prétendre que les nouveaux Gyms possèdent une image terne, car ils ne possèdent pas leur propre identité.
Comme les méthodes d’entraînement devinrent de plus en plus scientifiques et que la notoriété de la boxe gagna du terrain dans certains emplacements, les vieux et délabrés Gyms de boxe cédèrent graduellement leurs places aux gymnases modernes biens illuminés. Or, pour les athlètes vieux de la vieille, ces endroits refaits inopportunément à neuf, ont créé en eux, une situation d’inconfort dans la mesure où ils n’eurent plus l’impression de se sentir chez eux, comme c’était le cas dans leur Gym traditionnel. Mais, l’existence du légendaire entraîneur Cus D’Amato, qui vivait à l’intérieur de son Gym à New York avec un téléphone public et plusieurs centaines de ver à bois constituent des choses du passé. Et tous ceux qui sont nostalgiques pour de tels jours en seraient en principe autant depuis qu’ils se sont départis de ce mode de vie insalubre.
L’industrie environnante de la boxe fut simplement devenue plus réaliste et le nombre de salles d’entraînement dans les régions fut réduit presque partout. Tandis que plus de 80 Gyms existaient dans des villes de renom en boxe tel Philadelphie, ce nombre se chiffre dorénavant à un peu plus de 20 centres de boxe. Cette situation est similaire dans plusieurs importantes villes Américaines, tout comme celle d’Europe et celle d’Amérique Latine. En suivant la tendance qu’entraînèrent les lois sur la consolidation économique, on peut prétendre que la boxe, en train d’atteindre son paroxysme au 21e siècle.
En dépit de tous les changements sociaux, l’image que projeta la boxe chez les fanatiques demeurèrent virtuellement inchangés. En se basant sur le légendaire Jack Broughton (fondateur d’un amphithéâtre de boxe dédié pour les gens de l’aristocratie), les entraîneurs de l’ère moderne s’engagent et dédient leur vie à des descendants d’immigrants de même qu’aux défavorisés.
En allant chercher des gars dans la rue, pour leur offrir la chance se remettre sur les rails et de mettre de côté toute forme de criminalité, plusieurs entraîneurs dans la discipline de la boxe, accordent à la boxe une importance similaire à celle de l’éducation. Et dans une situation conforme, un bon entraîneur, en voyant son boxeur donner son maximum, accordera toujours de la reconnaissance envers son boxeur.