Peter Robert Gagliardi, un poids mouche qui tourna poids coq, changea son nom pour Bobby Gleason pour faire principalement appel public aux résidents New Yorkais, mais de souche Irlandaise. C’est en étant fermement résolu qu’il ouvrit les portes de son Gym de boxe en 1937. En ces jours difficiles, où les membres devaient payer une cotisation de deux dollars par mois, Bobby acquitta difficilement ses frais, incluant un coût de 50$ pour le loyer. En se retrouvant sous le seuil de la rentabilité, il se mit donc à faire du taxi illégal chaque nuit, pour une durée 10 à 12 heures.

Éventuellement, la fin de l’ère de la dépression allait créer un boom économique. Gleason prospéra dans le monde de la boxe dans les années 40 et 50, mais les années 60 allaient connaitre des gâchis, lorsque deux centres de boxe (Stillman’s Gym et le Old Garden) fermèrent leurs portes. Cela fit du Gleason Gym, le seul bâtiment de boxe restant durant la période l’âge d’or, dans la ville de New York.

Le Gym Gleason était situé dans le Hub district dans le Sud du Bronx au 434 Westchester Avenue. Les boxeurs provenant de l’Est, d’Ouest de même que dans d’autres régions, qui eurent le privilège de franchir la double porte, se retrouvaient plongés en quelque sorte dans un autre monde, auquel peu de fans eurent accès. Le Gym était le plus vaste de la ville, mais il avait l’allure d’une vieille cave à charbon. Il avait besoin d’avoir une retouche de peinture et les planchers de bois avaient fait leurs temps. Un aveugle qui possède le sens de l’odorat bien aiguisé serait en mesure de savoir à quelle activité les athlètes s’adonnèrent. Le son de la cloche avait comme effet chaotique de de créer une atmosphère sinistrement calme.

L’ensemble de l’équipement de Bobby était constitué de quatre sacs de sable, six racks pour accrocher les speedbags, des miroirs afin de s’exercer, des douches propres, des casiers. Une rangée après l’autre dans le but d’octroyer des sièges convenables aux spectateurs.

Bobby Gleason n’était pas aussi mauvais qu’il pouvait le laisser paraître. Il était connu pour être flexible, lorsque ses boxeurs n’avaient pas les sous pour acquitter les frais. Il était un élégant homme de principes remplit de vivacité avec un certain sens de l’humour.

En se déplaçant à l’intérieur du Gym, on trouve des fenêtres de huit pieds qui nous donnent une vue de la rue Westchester Avenue. Il y a aussi sur le mur une indication sur un mur indiquant : « Défense de fumer ou de cracher au sol. »

Comme la plupart des après-midi, le Gym était fort occupé. Tous les punching bags étaient en mouvements, et chaque espace était utilisée pour faire du shadow boxing ou pour faire du saut à la corde. Il y avait au moins une heure et demie d’attente pour effectuer des séances de sparring. De ces faits, les entraîneurs qui offraient leurs service à temps plein menaient une vie bien aisée financièrement.

Le Gym se créa une identité grâce aux boxeurs de classe mondiale tels Jake LaMotta, Mike Belloise, Phil Terranova et Jimmy Carter. Grâce aux statuts Internationaux de ces boxeurs, le Gym se créa une fidèle réputation de produire des boxeurs de renom.

Muhammad Ali, s’entraîna en vue de son combat contre Sonny Liston (le 25 Février 1964) au Gleason’s Gym. Dans l’une des plus grande surprise de l’histoire du centenaire, il remporta le titre mondial des poids lourds, quand l’impopulaire Liston demeura dans son coin après le 6e assaut.

Lorsque Bobby Gleason mit sur place ce Gym, le voisinage de Bronx était surtout constitué d’Allemand, d’Irlandais et d’Italiens. De l’autre côté de la rue, il y avait le Théâtre Royal, où apparurent plusieurs étoiles américaines. Pas trop loin du Gym, il y avait aussi l’Opéra de Bronx de même que le Théâtre Central qui diffusait des films.

Gleason Gym

En 1974, âgé de 82 ans, Bobby Gleason implanta un nouveau Gym à Manhattan sur la 30e Rue, dans la ville de New York. Bobby dirigea ce Gym aussi convenablement que son précédent emplacement. Grâce à ces circonstances favorables, les meilleurs boxeurs, en grand nombre, effectuèrent de bon gré leurs séances d’entraînement dans le moderne Gym de New York.

Une des raisons principale du succès de Gleason consiste en la présence d’entraîneurs extrêmement qualifiés tels Whitey Bimstein et Freddy Brown (deux anciens coachs du Bronx). Jake LaMotta de même que le Panaméen Roberto Duran furent probablement les boxeurs les plus célèbres produits par ce Gym. Entraîné par Ray Arcel et Freddy Brown, le boxeur de Panama qui remporta trois titres mondiaux accorda une valeur prépondérante à son entrainement dans le Gym de New York.

Quelques autres champions du monde qui du Gleason Gym, en firent leur toit sur la 30e Rue inclurent Vito Antuofermo, Eddie Mustafa Muhammad, Saoul Mamby, Wilfred Benitez, Pipino Cuevas, Billy Costello, Mike McCallum, Hector Camacho, Livingstone Bramble, Julio Cesar Chavez, Jose Luis Ramirez, Edwin Rosario, Eusebio Pedroza, Larry Holmes, Michael Spinks, Thomas Hearns, Milton McCrory et Barry McGuigan.

En Février 1981, le Gleason Gym fut vendu à son ami et homme d’affaires New Yorkais, Ira Becker. Becker, qui fut un grand ambassadeur de la boxe, accordait une grande importance aux réglementations uniformes du pugilat. Grâce à son leadership, les membres du Gleason Gym triplèrent et la tradition du Gym demeura inchangée.

Cet emplacement au Manhattan continua d’attirer les scripteurs d’Hollywood et les agences de publicité. Plusieurs scènes de films américains furent tournées dans ce Gym de New York. Des acteurs tels Robert DeNiro et Wesley Snipes s’entraînèrent dans ce Gym en vue d’obtenir une préparation adéquate pour jouer convenablement leurs rôles.

Mais une fois de plus, le voisinage d’où se situait le Gym commença à se métamorphoser. La construction de la 30e Rue devint une coopérative et le Gym fut dans l’obligation de se trouver un nouveau site. À présent, le Gym ouvrit ses portes dans un entrepôt situé sous le pont de Brooklyn sur le côté de l’arrondissement au 77 Front Street.

Le nouveau Gym de 14 000 pieds carrés est un lieu paradisiaque. Il renferme 4 rings de grandeurs conventionnelles, 10 sacs de sable qui n’obstruent pas le passage définie par un splendide plancher en béton et un mur rouge sang. On y retrouve aussi un assortiment de poids et haltères, tapis roulants, bicycles stationnaires de même les équipements traditionnels de boxe (speed bags, corde à danser, etc.).

Depuis son implantation à Brooklyn, plusieurs champions établit adoptèrent ce Gym tels, Mark Breland, Juan LaPorte, Iran Barkley, James (Buddy) McGirt, Aaron Davis, Riddick Bowe, Mike Tyson, Hector Camacho, Junior Jones, Kevin Kelly, Arturo Gatti, Agapito Sanchez, Zab Judah, Shane Mosley, Alex Stewart, Mitch Green, Oleg Maskaev, Wayne Braithwaite.

Au fil du temps, avec un nombre faramineux de champions produits dans cette zone de Brooklyn, le nouveau Gym permet donc aux boxeurs prometteurs d’atteindre un niveau d’excellence, ce qui représente l’ultime but de tout boxeur déterminé. Cependant, avec l’âge, cette maison de boxe prit un nouveau virage, lorsqu’une nouvelle clientèle de boxeurs, d’investisseurs et d’acteurs se réunirent tous ensemble pour exercer l’art. Par ce nouveau visage rayonnant du Gleason Gym, le centre devint aussi une attraction au bénéfice de tous.  Les entraîneurs, dévoués auprès de ceux qui veulent apprendre, sont réputés comme étant d’admirables techniciens, tacticiens, motivateurs et préparateurs physique.

Le Gleason’s Gym est maintenant un refuge médiatique renfermant 1050 membres. Cela inclut 450 boxeurs amateurs et professionnels, 600 boxeurs récréatifs de même que 320 boxeuses. Tous doivent acquitter les frais de 85$ par mois, sauf les amateurs qui paient 20$ de moins et les enfants qui sont dispensés. Grâce à ces coûts abordables, plusieurs combattants auparavant dans une situation misérable parvinrent à se sortir de la pauvreté tout en demeurant à l’extérieur des barreaux.

Lorsque l’on se présente à cet endroit en tant que spectateur, semble-t-il, on peut ressentir l’équité et l’acceptation constituent des valeurs qui font partie intégrante de la philosophie du Gym. À ce jour, que l’on soit un combattant, un participant ou un visiteur, l’accueil envers les curieux à l’intérieur du Gym se fait toujours en toute cordialité.