James Figg

James FiggJames Figg (1695-1734) fut une figure légendaire anglaise qui pratiquait la boxe à mains nues (boxe primitive). Il est largement reconnu comme étant le premier anglais à exercer la boxe à mains nues, régnant de 1719 à 1730 ou 1734 :

  • Jack Dempsey le surnommait le père de la boxe moderne.
  • Une grande période de cette ère était constituée d’un mélange de boxe, de lutte, d’escrime avec des épées bien raffinées.
  • Figg était donc aussi un habile escrimeur qui s’engagea dans des duels à l’aide d’une canne. Il est né à Thame dans l’Oxfordshire et c’est à cet endroit qu’il entama sa carrière professionnelle.

 


 

Une première école de boxe

En 1719, il mit sur pied sa propre école pour enseigner la boxe et l’escrime. Quoiqu’elle soit imprécise, on estima qu’en 270 combats professionnels, la fiche de Figg fut de (269-1) :

  • Son seul échec est survenu lorsque Ned Sutton s’imposa pour s’approprier le titre. Mais Figg effaça cette petite tache sur sa feuille de route lors du second duel entre les deux, qu’il remporta.

 

Après 1730, il eut largement contribué à la science et compta avec justesse sur ses trois protégés (Bob Whittaker, Jack Broughton et George Taylor) afin d’accentuer la popularité de la boxe :

  • Taylor prit en charge les affaires de Figg en main suite au décès du légendaire en 1734, mais tout semblait laisser croire que Broughton allait devenir son successeur le plus illustre.

 

 

Jack Broughton

Il instaure de nouvelles règles

Jack Broughton picture

Successeur de J. Figg, John « Jack » Broughton (1704-1789) fut le premier boxeur à codifier un assortiment de règles applicables pour les affrontements :

  • Antérieurement, les règles établies étaient mal définies et elles variaient d’un combat à l’autre.

 

Ses sept règles conformes et mises en fonction dans son amphithéâtre (le plus vaste et le plus influent du temps), se préciseront davantage par la suite avec les London Prize Ring Rules :

  • Les London Prize Ring Rules  ayant été considérées comme la doctrine de la boxe durant quelques décennies avant la mise en application des Règles du Marquis de Queensberry vers les années1860.

 

À cause de sa nature brutale dans le sport, la boxe fut illégale dans la plupart des endroits où elle est exercée durant les années 1850. Les premières règles de la boxe, appelées les London Prize Ring Rules, furent introduites par le champion des poids lourds, Jack Broughton en 1743 pour protéger les combattants dans le ring, où il advint un petit nombre de décès :

  • Sous ces nouvelles règles, si un boxeur se faisait descendre et qu’il ne se relevait pas après 30 secondes, le combat était déclaré terminé.
  • Frapper un boxeur déjà au sol et de même qu’en dessous de la taille s’avérait interdit.
  • Les boxeurs usuellement duraient de 20 à 30 rounds.
  • Les rounds continuaient jusqu’à ce qu’un boxeur fût contraint de mettre un genou au sol ou bien qu’il se fasse coucher.


Broughton a eu une naissance obscure. On pense qu’il est né soit né à Londres ou à Gloucestershire. Il a été au service de son apprentissage dans le Port de Londres, initialement en travaillant comme manutentionnaire :

  • Mais éventuellement, à la lumière de ses prouesses physiques, Broughton, (qui affichait quasiment 6 pieds sur une charpente bien musclée pesant environ 196 livres) exerça le métier de batelier, en transportant les passagers sur la rivière Thames.

 

Pendant les années 1730, Broughton combattit dans les rangs semi-professionnels et il acquit une solide réputation :

  • Quoique les données sur les combats dans ces rangs soient minimes, il n’y a aucune évidence que Broughton se soit incliné dans un combat.
  • Selon son traité sur la boxe publié vers 1945, ses combats attiraient souvent une audience considérable à un tel point qu’à une occasion singulière, un spectateur perdit la vie piétiné.

 

Il ouvre distinctement son amphithéâtre

Avec sa réputation dans le monde de la boxe combinée avec l’aide d’un nombre de gens d’affaire bien établis, il ouvra son propre amphithéâtre en 1743, à Hanway Road, tout près d’Oxford Street.

  • Là, Broughton et son équipe mirent en place des exhibitions de boxe.

 

Broughton établit alors un assortiment de règles pour cette discipline qui allaient s’avérer définitive pour une durée d’environ un centenaire :

  • Les règles stipulaient qu’un round se termine uniquement lorsqu’un boxeur est contraint d’aller au sol et dans cette situation, on ajoute un intervalle de 30 secondes entre les rounds.

 

En 1750, Broughton sortit de sa retraite pour ainsi défier Jack Slack, un boucher norvégien, qui l’insultait sans relâche. Bien qu’il fût relativement avancé en âge, Broughton était clairement le favori :

  • Cependant, malgré un départ favorable, le combat n’alla pas dans sa direction et il se fit infliger une sérère correction (détruisant sa fiche parfaite qu’il tenait à conserver).
  • Après 14 minutes d’acharnement, Slack lui plaça une droite entre les yeux créant alors tant d’enflure dans cette région ciblée, que Broughton n’était plus en mesure de voir son rival. Il ne pouvait donc faire autrement que de se retirer.

 

DucLe Duc de Cumberland, le patron de Broughton à ce moment (et le fils du roi), relata qu’il perdit £10 000 dans ce combat, et il accusa Broughton d’avoir abandonné le combat :

  • Ceci a conduit éventuellement à la fermeture du Broughton Amphithéâtre entre 1753 et 1754.

 

Slack fut lourdement présumé alors comme étant le petit-fils de James Figg, père de la boxe moderne. Après la fermeture de l’amphithéâtre, Broughton a continué d’enseigner aux jeunes boxeurs jusqu’à son décès :

  • Lors de sa retraite, il a géré des affaires antiques et des meubles dans un entrepôt avec une certaine prospérité léguant aux alentours de £6 000 à sa famille.


Broughton a développé un système pour parer ses opposants; sa défensive était tellement complète qu’il était pratiquement intouchable. Son assortiment de règles forma des indications pour la boxe :

  • Jusqu’à ce que les London Prize Ring Rules en 1838 subissent un ajustement de ses règles en vigueur en mettant en application les Règles du Marquis de Queensbury.

 

Broughton aussi fut l’inventeur des premiers gants de boxe appelés  « muffles » :

  • Ces gants n’étaient utilisés que par les élèves de son académie de boxe pour efficacement les sécuriser contre les inconvénients tels les enflures aux yeux, les mâchoires fracturées et les saignements de nez.
  • Ils n’ont jamais été utilisés en ce temps en boxe professionnelle.

 

Broughton fut l’un des pionniers du sport à être incorporé parmi l’International Boxing Hall of Fame.

 

Daniel Mendoza

Daniel MendozaDaniel Mendoza (1764-1836) souvent connu sous le nom de Dan Mendoza fut un boxeur professionnel anglais, qui s’empara du titre de champion d’Angleterre pour trois années (1792-1795).

 

 

 

Il contribue à l’avancement de la science

Avant le règne de Mendoza, les boxeurs s’engagèrent pratiquement tous dans des échanges coups pour coups. Or le style scientifique de Mendoza se reposait sur une boxe savante, élégante et innovatrice :

  • Il développa du tout au tout un nouveau style de boxe incorporant des stratégies défensives telles des mouvements latéraux autour du ring, des esquives et des coups bloqués.
  • Enfin, tous ses outils révolutionnaires dans le monde de la boxe, lui permirent de triompher sur des adversaires pourtant bien plus grands et plus lourds que lui.

 

En sachant qu’il n’affichait que 5 pieds 7 pouces pour un poids modeste de 160 livres, Mendoza devint le 16e champion Poids Lourds jusqu’à 1795 et le seul poids moyens à s’emparer de titre le plus estimé.

 

En 1789, il ouvrit sa propre académie et il publia un livre, The Art of Boxing; œuvre qui renferme le style scientifique de la boxe moderne à laquelle tous les boxeurs de l’époque se référaient pour accentuer leurs progressions.

 

Sa jeune carrière de boxeur fut définie par trois combats avec son ancien collègue Richard Humphries entre 1788 et 1790 :

  • Le combat initial fut une défaite en raison du second de Humphries; (l’ancien champion, Tom Johnson) bloqua un coup.
  • Le troisième affrontement alla dans une autre direction. On assista à une première; des spectateurs furent chargés de payer pour un événement sportif. Le combat fut annoncé en grosses lettres dans les journaux pour préparer la table entre Humphries et Mendoza.

 



Un être doté de nombreux projets

En 1795, Mendoza combattit  « Gentleman John Jackson » pour le championnat dans la ville d’Hornchurch dans le comté d’Essex. Jackson fut de cinq and le cadet en plus d’afficher quatre pouce de plus  et un poids de 42 livres au-delà de celui de Mendoza :

  • Le plus imposant des deux gagna en neuf rounds, en saisissant Mendoza par sa longue chevelure d’une main pour lui assener des frappes avec l’autre main.
  • Mendoza se fit rouer de coups jusqu’à son abdication aux alentours du dixième round. Depuis ce jour, les boxeurs entre dans le ring les cheveux courts.

 

Mendoza s’est créé et il a dépensé une grande fortune. Ses mémoires (écrits en 1808, mais qui ne furent publiés qu’en 1816) rapportent qu’il s’est lancé dans de nombreux projets :

  • Incluant des tournées sur les îles britanniques, donnant des démonstrations de boxe, en ouvrant une académie de boxe au Lycée au fil de sa vie.
  • En travaillant à titre de sergent recruteur pour l’armée.
  • En imprimant son propre papier monnaie et être son propre distributeur.

 

Mendoza fit sa dernière apparence comme boxeur à 1820 à contrecœur dans la ville de Banstead Down dans un duel contre Tom Owen s’inclinant en douze rounds.

 

Intelligent, charismatique mais chaotique, il rendit l’âme après 72 années, laissant sa famille dans la pauvreté.

 

En 1954, Mendoza fut introduit au Boxing Hall of Fame.

 

En 1990, Mendoza fut intronisé à la classe inaugurale de l’International Boxing Hall of Fame.