Magomed Kadimagomedov : Le calme avant la tempête

Combattant belge né dans la province russe du Daghestan, Magomed Kadimagomedov s’est construit une carrière prometteuse sans trahir son tempérament calme et respectueux.

C’est pour ses performances sportives qu’il compte bien faire parler de lui, le 26 Janvier prochain, au Zénith de Paris, lors de l’HEXAGONE MMA 13.

« Je ne parle pas beaucoup, mais je fais du spectacle ! »

À elle-seule, cette phrase résume bien le style et la personnalité de Magomed Kadimagomedov, jeune combattant belge d’origine daghestanaise. Invaincu dans la cage et spécialiste du K-O, ce taiseux de 27 ans fait partie des athlètes les plus prometteurs de son pays, et compte bien le faire savoir au monde lors de sa prochaine sortie, prévue le 26 Janvier 2024 au Zénith de Paris.

« Dans la vie de tous les jours, je suis plutôt calme. Mais dans le milieu du MMA, on valorise souvent ceux qui font du bruit et qui prennent de la place. Comme je ne parle pas beaucoup, pour le moment, je manque de visibilité ! »

Discret au quotidien, Magomed Kadimagomedov l’est en revanche beaucoup moins quand il enfile une paire de gants. Avec quatre victoires par K-O technique sur ses cinq succès en carrière, le Belge ne manque pas une occasion de faire le show, et garantit d’avance :

« À Paris, il y aura soit un K-O, soit une soumission ».

« Ma famille m’a beaucoup aidé »

Malgré son potentiel déjà élevé, Magomed Kadimagomedov est relativement jeune dans le milieu des arts martiaux mixtes. Après quelques années de pratique du grappling, le Belge a basculé vers le MMA par hasard, il y a trois ans, en relevant un défi culotté.

« J’accompagnais mon frère qui devait combattre dans un gala amateur. Sur place, il manquait quelqu’un, donc je me suis proposé, et j’ai gagné. Mais je n’avais jamais fait de MMA ! »

De fil en aiguille, l’idée de mener une carrière dans la cage a pris de l’ampleur. Et après un premier combat professionnel disputé en Thaïlande, Magomed Kadimagomedov s’est finalement lancé.

« J’ai arrêté mes études pour consacrer plus de temps à l’entraînement. Heureusement, ma famille m’a beaucoup aidé. Et moi, de mon côté, j’ai combattu aussi souvent que possible. Il faut se donner la chance de réussir, qui ne tente rien n’a rien ! »

Le calendrier d’HEXAGONE MMA 2024