Tony Bellew a vaincu pour une seconde fois David Haye par mise hors de combat.
Tony Bellew était vu comme le négligé l’année dernière quand il a stoppé David Haye, et cette fois il a réglé pour de bon le cas de son compatriote.
Bellew a envoyé Haye au sol à trois reprises au cours du second duel, pour finalement stopper Haye au 5e round, ce Samedi, à l’O2 Arena, à Londres, portant ainsi sa fiche professionnelle à (30-2-1, 20 KOs).
Haye (28-4-0, 26 KOs) a débuté le combat en force, lui qui a atteint quelques fois son rival avec de bonnes mains droite lors des deux premiers rounds. Mais Bellew n’a pas perdu son focus et il n’a pas dérivé de son plan de match. Dans les derniers moments du 3e round, Bellew a su utiliser intelligemment son artillerie, ce qui a fait en sorte que Haye a visité le canevas à deux reprises (le dernier knockdown s’est produit au moment du son de la cloche annonçant la fin du round).
Bellew a donc boxé en toute confiance au 4e round, sans prise de risques, pendant que Haye lançait désespérément et à répétition de larges swings imprécis. Bellew a donc mené de bout en bout le 4e round et par la suite Haye, visiblement affaibli, a laissé des ouvertures béantes au boxeur de Liverpool. Touché par un contre, Haye a donc rejoint le canevas une troisième fois.
Le vétéran boxeur de 37 ans, Haye, s’est vaillamment remis sur ses pieds afin de poursuivre le combat, mais Bellew l’a achevé et l’arbitre Howard Foster a vu la nécessité de s’interposer pour mettre fin au combat à 2:14 du 5e round :
« David Haye est un combattant incroyable, je ne lui enlève rien. Il a décidé de livrer un slugfest ce soir et nous avons été mis à l’épreuve tous les deux. Il m’a fait mal dans ce combat, » a dit Bellew.
« La vitesse et le timing décroit avec l’âge, mais pas la puissance. Il est perçu comme étant un meilleur combattant que moi. Il est un meilleur combattant, une légende du sport. Je suis juste heureux, j’ai gagné man ! Et ce malgré les cotes de paris. »
« C’est terminé, » a-t-il dit à propos de l’animosité entre Haye et lui. « J’ai toujours admiré David. Mais les styles font les combats. »
