Le champion IBF, IBO, WBA, WBO des lourds, Anthony Joshua, a parcouru un long chemin au cours de la dernière décennie.
Joshua a tout d’abord capturé l’or Olympique en 2012, ensuite son premier titre mondial en 2016, avant d’unifier les couronnes en 2017 et 2018. Il a perdu ses titres, en Juin dernier, face à Andy Ruiz, mais il a repris ces mêmes titres, tôt en Décembre, en Arabie Saoudite :
« Les 10 dernières années, je peux les décrire comme une période d’enfer et de torture, mais j’ai su traverser ce moment dans la grâce, » a dit Joshua via RT.
« Lorsque tu marches pour la première fois sur la braise brulante, cela brule tes pieds mais on s’y habitue. C’est un parcours douloureux, cela demande beaucoup de sacrifices, mais il y a des moments mémorables qui viennent avec cela. Rien ne nous fait apprendre plus que l’expérience, alors j’ai appris beaucoup et tout cela a fait de moi l’individu que je suis aujourd’hui. »
Pour Joshua (23-1-0, 21 KOs), l’un de ses plus grands accomplissements en carrière a été sa victoire sur Ruiz (33-2-0, 22 KOs), dans leur rematch.
Lors de leur première confrontation, Ruiz a expédié Joshua au tapis à quatre reprises avant que l’arbitre eût mis fin au combat, au 7e round. Or, le 7 Décembre, Joshua a obtenu sa revanche en outboxant Ruiz durant la presque totalité des douze rounds :
« Ce fut une grande satisfaction pour moi de battre Ruiz et d’avoir prouvé moi-même que je peux le faire, » a expliqué Joshua.
« J’ai toujours dit ceci … que je gagne ou que je perds … je dis que je fais partie de l’élite, alors tout cela est normal pour moi ! »
« Mais ce qui est le plus bénéfique pour moi, ce sont mes supporteurs, puisque cela les affecte quand je perds. Lorsque j’ai perdu, cela a fait écho partout dans le monde. Comme lorsque je suis retourné au Nigeria, ils ont vécu cela avec moi. Alors d’avoir gagné s’est avéré bénéfique pour tous les gens à travers le monde. »
« Pour moi, je sais que je peux le faire, je crois en moi-même, mais personne ne peut réellement savoir comment je sens en dedans de moi. Plusieurs personnes se posaient la question à savoir si j’allais quitter, ou si j’allais continuer à boxer ; toutes ces questions à savoir si je m’étais remis de ma commotion. »
« Je suis juste heureux que mes supporteurs puissent maintenant avoir le sourire, puisqu’ils peuvent mettre à « off » tout ce qui se dit sur moi, et ils peuvent marcher en étant libérés, la tête haute ! »
