Biographie

Bernard Humphrey Hopkins Jr. est né Philadelphie, dans l’État de la Pennsylvanie, le 15 Janvier 1965. Le fils de Bernard et Shirley Hopkins, qui a grandi à Philadelphie dans un quartier pauvre et marqué par un fort taux de criminalité, faisait partie d’une famille de huit enfants.

Grâce à science de boxe combiné à son coté rusé, Hopkins est devenu le premier champion incontesté des poids moyens depuis l’Américain natif du New-Jersey « Marvelous » Marvin Hagler. Enthousiasmé par toutes ses réalisations, la vie d’Hopkins en dehors du ring bifurqua vers le mieux. Il s’était marié avec sa femme, Jeanette, depuis 1993 avec qui il allait concevoir une fille.

 

Hopkins était initialement perçu comme un artiste du knockout, mais au fil du temps, il se métamorphosa en un astucieux boxeur défensif. Il est l’un des rares boxeurs avancé en âge qui continue d’accumuler coup sur coup des performances fabuleuses. En ce moment, il est en train de redéfinir les limites du possible auxquelles les boxeurs de cran veulent aspirer.

 

Comme dans les cas de Boom Mancini et Micky Ward, les producteurs aiment dramatiser la vie des grands boxeurs. Mais ils ont jusqu’ici ignoré la plus incroyable histoire depuis Muhammad Ali. Maintenant encore, il serait difficile de créer un film sur Bernard Hopkins, d’une part parce qu’on a l’impression que sa carrière ne finira jamais, mais aussi parce que si quelqu’un écrit le scénario à propos du parcours de Hopkins, aucun producteur d’Hollywood croirait que ses péripéties constituent une réalité.

 

B-Hop à qui on lui décerne le aussi surnom de « The Executioner » tant pour la manière dont il se défait de ses opposants que pour suivre les rituels de son mystérieux personnage qui se dissimule sous une cagoule noire possède, à ce jour, l’un des parcours les plus relevés sur la scène internationale.



Mais, la route qu’il a entreprit pour y parvenir fut des plus sinueuses. À son jeune âge, Hopkins qui avait un tempérament agressif se voyait souvent confronté à des situations préoccupantes. À peine âgé de 11 ans, il volait des chaînes, des vêtements et de l’argent, et cela l’amena plus qu’une fois à comparaître devant un juge de la cour. Il s’est même retrouver à trois reprises dans des salles d’urgence armé d’un couteau. Il joignit les rangs d’un gang où il alla commettre d’importants délits. En 1979, à l’âge de 13 ans, il a été poignardé dans le métro et il dû composer avec un poumon perforé. Le couteau a raté de peu le cœur. Hopkins dut être hospitalisé pendant six mois avant de s’être pleinement remit de cet agression.

 

Hopkins incarcéré à la prison de Graterford 

Graterford Prison Bio

Vers l’âge adulte, Bernard possédait un lourd casier judiciaire. En 1982, après avoir enregistré neuf crimes, il fut incarcéré à la Prison de Graterford pour une durée initiale de 18 ans. Comme il mentionna à un reporter du Philadelphia Daily News :

«  J’ai vu les pires choses entre les murs de la prison que je n’avais jamais vu dans les rues. J’ai vu des gens être violés, battus et torturés. Lorsque j’ai vu un gars être assassiné pour une histoire de paquet de cigarettes, quelque chose en moi s’est brisé. J’ai su à ce moment là que je me devais de faire les démarches pour remettre ma vie sur les rails. »

 

Alors que ses compagnons d’établissement du secondaire eurent gradués, Hopkins, lui, gradua de l’école de réforme qui se retrouvait dans le pénitencier. Un juge condamna Hopkins à purger deux sentences (une de « 5 à 12 ans » et l’autre de « 3 à 6 ans »). Hopkins mentionna à Ron Heard de BoxingTalk.net à propos du temps qu’il a passé en prison :

« J‘ai vu beaucoup de choses en prison qui ne sont saines ou bonne à aborder publiquement. J’étais âgé de 17 ans. Je ne me suis pas considéré moi-même dangereux, mais je me retrouvais entouré de tueurs, violeurs, agresseurs d’enfants, skinheads, mafiosos, alors je faisais face à des situations dangereuses. J’ai vu un gars se faire poignarder à mort avec un pic à glace après que les deux gars en vinrent à une dispute à propos d’un paquet de cigarettes. »

 

Malgré toutes ces épreuves de la vie derrière les barreaux, Hopkins reconnait que cette expérience lui a permis de se métamorphoser en une personne bienveillante. Après tout près de cinq années d’emprisonnement, le jeune homme de 22 ans fut libéré de prison où on lui inculqua une certaine instruction avec un diplôme de General Educational Developement (GED).

Lors de sa libération, le gardien de la Prison Graterford lui mentionna:

« Tu seras de retour en prison. » Ce dont B-Hop répliqua : « Non, je n’y serai point de retour. »

C’est qu’éventuellement, Hopkins allait se convertir à l’Islam tout en renonçant à l’alcool, aux drogues de même qu’à la malbouffe.

 

Hopkins réintégra donc son vieux quartier de Philadelphie où il bénéficia neuf années de liberté conditionnelle. Mais, il se résolu à accomplir plusieurs réalisations dans sa vie, malgré toutes les contraintes de la vie, auxquelles il dut faire face. Aux alentours de son 21e anniversaire de naissance, Hopkins se mit à découvrir le monde de la boxe :

 « Un cliché à propos de certains boxeurs consiste au fait que plusieurs d’entre eux sortent de leur séance d’entraînement avec plus d’énergie que dans les moments ayant précédé leurs l’entraînement. Je n’ai jamais obtenu quelques statistiques quelconques sur cela, mais de toute évidence, j’ai constaté que pour un certain nombre de boxeurs, l’enjeu compétitif qu’offre la boxe semble aussi servir de moyen pour déployer ses énergies dans quelque chose de plus productif, » expérimenta Hopkins.

 

Ses débuts en boxe professionnelle

Hopkins Young BioHopkins commença à livrer des combats préliminaires de quatre rounds, tout en travaillant comme à titre de cuisinier. Son premier combat professionnel, auquel il dut concéder la victoire, se produisit en 1988. Le poids moyens naturel qui s’était bourré de malbouffe, se retrouva donc à disputer son premier affrontement dans la division des Mi-Lourds, où il était mou et lent. Après son premier échec, où il dut difficilement composer avec le mauvais traitement de son manager, Hopkins était à ce point découragé par son incursion dans le monde de la boxe, qu’il resta à l’écart de ce marché durant un an et demi. Lorsqu’il retourna sur le ring, il était supporté par un nouveau manager et il livra des duels chez les poids moyens (160 lbs) et dans la catégorie des super moyens (168 lbs). Méthodiquement, Hopkins accumula 22 victoires consécutives. Face à ses résultats concluants, B-Hop à ce moment se donna lui-même le surnom « The Executioner » :

« Je sais que ce surnom sonne imbécile, mais je ne pouvais pas trouver autre chose que cela pour me surnommer, et ce surnom m’a permis de me faire remarquer. Je suis souvent apparu à la télévision. »

 

B-Hop arnaqué par son promoteur

Bernard Hopkins

Le 22 Mai 1993, il eut la chance de se signaler lors de son plus gros défi en carrière contre Roy Jones Jr. pour le titre IBF des poids moyens. Ce combat, en principe, devait lui rapporter sa plus gros bourse en carrière, mais Hopkins insista qu’il ne toucha que 70 000 $ pour ce combat de championnat, alors que son promoteur, Butch Lewis, encaissa une somme faramineuse de 700 000 $. Hopkins, dans un combat chaudement disputé, perdit le combat aux points après un combat technique de 12 rounds, et son parcours qui se voyait, depuis 1989, couronné de succès prit fin sur une note amère.

 

Découragé et dégoutté, sept mois plus tard il orienta son parcours vers un autre combat d’importance, en rencontrant l’aspirant #1 de l’IBF Segundo Mercado à Quito dans l’Équateur. En ayant perdu ses repères parce qu’il se retrouvait à 10 000 pieds d’altitude, Hopkins alla au sol deux fois et il fut même presque stoppé. Il dut alors de contenter d’un combat nul. Le 29 Avril 1995, lors de son second affrontement contre ce même Équatorien, il captura le titre vacant IBF en réalisant un percutant knockout au 7e engagement. Or malgré cette réalisation, la carrière de Hopkins ne prit que peu d’essor.

 

En Octobre 1996, il fut sévèrement critiqué pour avoir refusé un second choc avec Jones Jr.. Hopkins commença à questionner le rôle des promoteurs de boxe de même la bourse minime que ces hommes d’affaires lui attribuaient. Pour Hopkins, le problème n’était pas Jones Jr., mais sur le fait qu’il ressentait que son promoteur Butch Lewis, prenait avantage de la situation à ses dépens. The Los Angeles Daily News appela cette situation « pitoyable, » parce que Hopkins s’était objecté à un combat contre Jones Jr. bien qu’âgé de 30 ans, il continuait de travailler à temps partiel dans un magasin de transmission pour équilibrer son budget. Dans un article rédigé par Jay Searcy du Philadelphia Inquirer, Hopkins révéla :

« Je resterai mécano le reste de ma vie avant que je laisse quelconque personne m’arnaquer de nouveau. Il (Lewis) m’a toujours sous payé depuis mes tous débuts. Je ne me défile pas de Jones. Je n’ai jamais évité qui que ce soit. »

 

Malgré toute cette mésentente, Hopkins continua de livrer bataille et défendre son titre, en évoluant dans la catégorie des poids moyens. Mais, à cause de sa réticence avec les promoteurs et peut-être dû au manque de profondeur dans la division des poids moyens, Hopkins dut patienter une fois de plus avant d’obtenir une bourse atteignant les sept chiffres.

 

Le seul incident malencontreux pour Hopkins fut lors d’un combat en 1998 contre Robert Allen. Ce duel impliquait un troisième homme célèbre et de la télévision soit l’arbitre Mills Lane. Alors que Lane tentait de séparer les deux combattants, Hopkins hors d’équilibre a chuté hors du ring et s’est blessé à la cheville. Le combat a été déclaré « no contest », mais lors du combat revanche le 6 février 1999, Hopkins allait remettre les pendules à l’heure en enregistrant un knockout technique au 7e assaut.

 

Mais aussi en 1999, Hopkins se révéla l’un des rares boxeurs actifs à témoigner devant un groupe de travail mis en place dans la ville de New York pour investiguer la relation entre les boxeurs et les promoteurs. Hopkins mentionna que plusieurs promoteurs lui ont suggéré de ne pas se présenter devant le comité, mais il déclara à Franz Lidz de Sports Illustrated :

« Les boxeurs professionnels sont maltraités, exploités et volés jour après jour. Que tu sois en train de mener une croisade pour mettre en place une réforme ou que tu deviennes une partie du problème. En tant que champion, je me sens dans l’obligation d’adopter cette attitude. »

 

Hopkins se résolu donc à être son propre manager et promoteur et cela explique, peut-être, pourquoi après ses 11 défenses de titres, il empocha un montant abordable de 450 000$ pour son affrontement en 2000, versus le Canadien Syd Vanderpool.

 

B. Hopkins vs. Felix Trinidad

Hopkins vs. Tito Trinidad Bio

Lorsque que l’invaincu Felix Trinidad monta dans la division des poids moyens, le promoteur Don King conçut une série de combats entre les champions de la catégorie de poids moyens, qui allaient s’avérer comme un moyen pour Felix Trinidad, d’avoir l’opportunité de s’emparer des titres et des ceintures des poids moyens (WBC, WBA, IBF). Il avait déjà remporté chez les titres mi-moyens (WBC, IBF), en soutirant une décision majoritaire à Oscar De La Hoya. Hopkins rencontra sur son parcours, le champion WBC Keith Holmes et de son coté, Trinidad se mesura au tenant du titre WBA William Joppy. Trinidad prit la mesure de Joppy alors que Hopkins eut le meilleur sur Holmes dans un combat qui se rendit jusqu’à la limite des 12 rounds.

 

Le combat entre Hopkins et Trinidad fut confirmé pour le 15 Septembre 2001, et le vainqueur allait unifier le titre des poids moyens pour la première fois depuis le milieu des années 1980’s.  Une victoire de Hopkins allait aussi égaler le record du boxeur légendaire, Carlos Monzon, avec 15 défenses de titres chez les poids moyens. Mais enfin, ces séries de combats étaient mis en place pour légitimer Trinidad en tant que champion unifié et de créer un méga combat entre ce Portoricain et le #1 boxeur livre pour livre, Roy Jones Jr..

 

En réaction à tous ces pourparlers devant mener à ce combat lucratif, Hopkins voyait là une excellente opportunité de jouer les troubles fêtes et il se mit à être exubérant allant même jusqu’à la divagation. Il dépassa sous doute la limite acceptable des choses, lorsqu’il lança à deux reprises le drapeau de la nation Portoricaine au sol; soit une fois à la conférence de presse qui se tenait à New York et la deuxième fois à San Juan à Porto Rico, ce qui eut pour effet de provoquer une émeute.

 

Même lorsque le combat fut reporté de deux semaines dû aux attentats du 11 Septembre 2001, Hopkins suscita la haine chez les Portoricains en portant une casquette de baseball avec le mot « Guerre » imprimé sur celle-ci, pour comparer Trinidad et ses supporteurs aux terroristes. À un certain moment, les pitreries de B-Hop ont quasiment causées une relocalisation de l’événement qui devait en principe se tenir au Madison Square Garden dans la ville de New York, tout près de l’endroit où se sont produits les attentats, parce que les administrateurs se voyaient excessivement offensés par son insensibilité. Toutefois, à la veille du combat, les deux combattants ont exprimé leur solidarité en direction des New-Yorkais, et Hopkins tout en reconnaissant ses torts, s’est excusé.

 

Hopkins reçu la modique somme de 100 000$ de la part d’un casino pour arborer un tattoo sur son dos. En ayant la ferme conviction qu’il pouvait le faire fructifier, Hopkins prit instantanément ce montant entier pour le miser sur sa propre tête alors qu’il était négligé à 5 contre 2. Peu de gens allaient en faire de même et parier sur le boxeur âgé de 36 ans, alors que l’invaincu Felix Trinidad se retrouvait dans la fleur de l’âge à 28 ans. Le prestige des deux combattants s’en voyait reflété sur leurs bourses. Trinidad était sûr de recevoir une bourse 8 millions de dollars, tandis que le champion de longue date, Hopkins, allait au moins se retrouver plus riche de 2,8 millions. Mais, le dénouement imprévu allait subvenir ce qui mit abruptement aux anticipations de maintes personnes; Hopkins allait créer une onde de choc en triomphant.

 

En raison des déclarations incendiaires de B-Hop avant le combat, un grand nombre de fidèles qui se rangeait derrière le Portoricain, se mirent à huer vivement « The Executioner » à chaque fois que son visage est apparaissait sur les écrans géants du Madison Square Garden.

 

Hopkins se montra visiblement aux commandes du combat, et quand Trinidad se mit à jouer ses dernières cartes vers la fin du 10e round, Bernard se mit à marteler sans répit le Portoricain et ce, malgré les multiples sons de la cloche qui annonçaient la fin de l’engagement. Après le combat, Trinidad cita que Hopkins était un très grand Champion … un bon combattant. Hopkins mentionna à Steve Stringer du Los Angeles Times qu’il avait mis au point une stratégie bien orchestrée pour ce combat :

« De La Hoya m’a offert un plan de match pour Felix Trinidad. Tito était tellement confiant, parce qu’il ignorait que j’allais être difficile à toucher. Il a toujours eu le même style en tant que boxeur. Je savais qu’il ne s’adapterait pas. J’ai toujours gardé ma droite collé à mon visage pour neutraliser son crochet de gauche. Il persistait à frapper et frapper encore, mais il n’a jamais été en mesure de percer ma défensive. Vers le 6e ou 7e round, je savais qu’il était cuit. Une fois qu’il a réalisé qu’il ne pouvait pas me faire mal, l’issu du combat était déjà jouée. »

 

Le combat aussi s’avéra la 14e défense de sa couronne IBF chez les poids moyens, égalant ainsi la marque record de Carlos Monzon à ce chapitre. Il éclipsera éventuellement ce record en défaisant Carl Daniels le 2 Février 2002. En tenant compte que le style de Daniels n’était pas commode pour Hopkins dû au fait qu’il était un boxeur gaucher, Hopkins se montra trop fort et Daniels se retrouva dans l’incapacité d’amorcer le 11e assaut. Âgé de 37 ans, le boxeur de renom, Bernard Hopkins, toucha sa plus grosse bourse en carrière (2,5 millions de dollars), ce qui constituait un autre record à cet âge.

 

Après avoir réalisé des succès sans précédents, Hopkins demeurait encore dans l’ombre de Roy Jones Jr. Ce boxeur, rappelons-le, avait infligé à Hopkins l’une de ses deux défaites en boxe professionnelle et Roy à ce moment détenait le titre de champion incontesté des mi-lourds en plus d’être considéré comme étant le meilleur boxeur livre pour livre de la planète.

 

Quel que soit le bilan qu’on en fera de la carrière de Hopkins, il nous aura toujours donné l’impression d’être resté authentique envers lui-même et les autres. Hopkins, qui aime beaucoup exprimer sa pensé de manière concise, relata à un journaliste de The Morning Call :

« Un vrai guerrier ne serait abandonner, peu importe si il a grandi dans les banlieues ou dans le ghetto de Philadelphie. Je n’ai jamais abandonné. C’est pourquoi je suis ici. Pas en obtenant beaucoup de faveurs, mais par mon travail acharné et parce que je suis demeuré honnête avec moi-même. »

 

La science de boxe d’Hopkins à son paroxysme

Hopkins alien Bio

­­­­­­­­­­­­­­­­En 2004, Hopkins ajouta à ses conquêtes le titre de champion des poids moyens The Ring et il devint le premier de cette division à y détenir les quatre titres majeurs, lorsqu’il remporta le titre de la World Boxing Organisation (WBO) face à son collègue Oscar De Le Hoya.

 

En ayant réalisé un exploit inégalé de 20 défenses de titres dans la division des Poids, Bernard Hopkins est indiscutablement considéré comme l’un des meilleurs champion des poids moyens de tous le temps. La bible de la boxe, The Ring, classe B-Hop au 3e rang sur la liste des 10 meilleurs poids moyens et ce, dans les 50 dernières années.

 

Après s’être fait soutirer son titre par Jermain Taylor en 2005 et d’avoir échoué à reconquérir ses titres dans un combat revanche au résultat final controversé, Hopkins monta dans la catégorie des mi-lourds pour défaire le Champion de l’International Boxing Organization (IBO) et The Ring, Antonio Tarver.

 

Après avoir défendu pour la première fois son titre IBO des mi-lourds contre Ronald Wright, Hopkins allait perdre la ceinture The Ring par une décision partagée des juges et qui laisse à interprétation face au légendaire Joe Calzaghe.

 

Mais il refit la conquête de ce titre majestueux dans un combat haut en rebondissements, soit lors du second choc au dépend du boxeur Québécois, Jean Pascal. B-Hop s’empara aussi du titre WBC dans ce match et à l’âge de 46 ans, il éclipsa le record de George Foreman comme étant le plus vieux boxeur de tous les temps à remporter un titre mondial d’une des quatre associations majeures.

 

Le 9 Mars 2013, B-Hop triompha sur Tavoris Cloud, dans un combat qui avait comme enjeu, le titre IBF des mi-lourds. Il surpassa son propre record en étant champion de monde à 48 ans ; du jamais vu dans l’histoire de la boxe.

 

Hopkins concéda quelques victoires (tous par décision), certaines même dans la controverse, mais dans l’ensemble, il prenait presque toujours la mesure de ses adversaires. Lorsqu’il atteignit la quarantaine en 2005, il sembla avoir perdu son appât pour les knockouts préférant user de ses habiletés défensives et sa ruse pour avoir le meilleur sur ses adversaires. Le célèbre historien de boxe Bert Sugar mentionna dans une émission de télé que les jeunes et fougueux boxeurs qui aiment se montrer fougueux s’aperçoivent tous rapidement qu’ils ont affaire à un génie dans le ring.

« Il a développé un superbe défensive comparable à celle de Archie Moore. Les jeunes gars pensent que ce vieux boxeur représente une cible facile à atteindre. La seule manière pour eux de réaliser à quel point la science de boxe d’Hopkins est incroyable est quand tu te retrouves en face de lui dans le ring sans pouvoir être en mesure de le toucher. »

 

Actuellement, en plus d’être un boxeur actif, Hopkins est aussi un partenaire minoritaire de Golden Boy Promotions.

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Last Update: février 6, 2018

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