LOS ANGELES – Deontay Wilder n’en revient toujours pas de ce qui s’est passé devant ses yeux en fin de combat face à Tyson Fury.

 

L’artiste du knockout, Wilder (40-0-1, 39 KOs), était déjà prêt à célébrer, alors qu’il avait eu en lui la certitude d’avoir fini pour de bon l’exubérant boxeur Britannique, Tyson Fury, Samedi soir, au Staples Center.

 

Le champion invaincu WBC des lourds a frappé si durement Fury (27-0-1, 19 KOs) avec un enchaînement droite-gauche, au 12e round, à un tel point que Wilder avait eu en lui l’assurance que Fury ne pouvait pas se remettre sur ses pieds avant le compte de 10 du réputé arbitre Jack Reiss.

Mais comme on ne le sait comment, au lieu d’être une autre victime de Wilder par knockout, le boxeur de 30 ans, Fury, a produit l’un des plus mémorables moments de l’histoire des lourds. En finissant le combat sur ses pieds, le boxeur natif de Manchester s’est mis dans une position où le verdict nul partagé du combat lui permettra d’obtenir dans l’immédiat un lucratif rematch.

 

Le boxeur de 33 ans, Wilder, a exprimé sa stupéfaction lors de la conférence de presse d’après-combat sur les capacités de Fury d’avoir survécu à une dévastatrice combinaison :

« Je ne sais pas comment il a pu se relever, » a dit Wilder.

 

Sans pouvoir expliquer rationnellement la situation pour l’incroyable récupération de Fury, le boxeur natif de Tuscaloosa, en Alabama, a suggéré que l’intervention Divine lui a permis de se remettre debout :

« J’avais cru réellement l’avoir vaincu par mise hors de combat, » a dit Wilder.

« Parce que je l’ai atteint avec une main droite suivi d’un crochet de gauche. Et tout le monde sait que j’ai des mains lourdes et je l’ai touché très solidement. Et j’ai littérairement vu que les yeux du gars étaient perdus. Et j’ai vu Jack au sol en train de l’observer, et je me suis dit : « C’est terminé ! » »

« Vous savez, seul Dieu sait comment il a pu se relever. Mais comme j’ai dit, je me suis amusé. Je ne donne aucune excuse. J’ai pu apprécier le moment et j’ai pu retourner voir ma famille. C’est la chose qui est la plus essentielle. »

« Vous savez, profiter de moment, faire la démonstration de mon talent partout à travers le monde, c’est une bénédiction de Dieu. Et ensuite, retourner voir ma famille, man. C’est ce qui me rend le plus heureux. »

 

Mais Wilder n’est pas ravi du fait qu’un seul juge, le Californien Alejandro Rochin, eût remis en sa faveur un pointage de 115-111. Le second juge, le Canadien Robert Tapper, a eu Fury en avance sur sa carte (114-112). Seul le juge Britannique, Phil Edwards a vu un combat nul (113-113).

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Last Update: décembre 3, 2018