Le boxeur invaincu et prétendant aux titres mondiaux, Errol Spence (20-0-0, 17 KOs), a su capter l’attention du monde de la boxe, Samedi dernier, au Barclays Center de Brooklyn, dans l’État de New York.
En cinq rounds tous à sens unique, Spence a démoli l’ex champion WBO des Super-Légers, Chris Algieri. Trois knockdowns ont été inscrits avant que l’arbitre ne vit d’autres options que de mettre fin au combat. Il s’agissait du premier échec d’Algieri avant la limite des douze rounds.
Au cours de la première moitié de l’année 2014, Algieri a su vaincre le boxeur de Russie, Ruslan Provodnikov, malgré deux chutes au plancher. Et à l’automne de la même année, en dépit de six knockdowns, Algieri est parvenu étirer le combat jusqu’à la limite des douze rounds contre Manny Pacquiao.
Spence a donc été interrogé à savoir pourquoi il a eu autant de succès pour finir Algieri et pourquoi Pacquiao, malgré six knockdowns, a été incapable de vaincre Algieri par mis hors de combat. Il a donc répondu au sujet de Pacquiao, que malgré sa force et sa vitesse, qu’il lui manque certains aspects fondamentaux de base que se doit d’avoir tout boxeur décent, dont être en mesure de bien couper le ring.
L’incapacité de Pacquiao à couper efficacement le ring, a permis à Algieri d’atteindre la limite des douze rounds, et cela a aussi causé la perte de Pacquiao dans son duel contre Floyd Mayweather Jr., en Mai dernier, selon l’avis de Spence.
Une fois qu’Algieri a été sérieusement en danger, Spence a aussitôt empêché le New-Yorkais de manœuvrer autour du ring, en coupant tous les espaces :
« Cela remonte à ce que mon coach a dit. Manny Pacquiao est un dur puncheur, il est rapide, mais il lui manque certains aspects fondamentaux et c’est ce qui fait ma force, les aspects fondamentaux. Je peux couper le ring. Je sais varier mes frappes. Manny Pacquiao, il ne sait pas comment couper le ring, comme vous avez pu le voir avec Floyd et Algieri. Quand Chris Algieri a été sérieusement en difficulté (avec Pacquiao), il a été en mesure de bouger et récupérer. Pour ma part, lorsque j’ai fait mal à Algieri, je ne lui ai pas laissé la chance de se sauver, » a expliqué Spence.
