Question : Phil, pourquoi je ressens la peur de recevoir un coup de poing et que puis-je faire ?
La peur de recevoir un punch a souvent pour effet de nous paralyser, et cela peut arriver à tous les boxeurs. Je figure parmi ceux qui ont eu à visionner des centaines de boxeurs, tous remplis de talents, d’intelligence, rapides et dotés d’une bonne puissance. Et un bon nombre étaient pris par la peur sur le ring. Mais, globalement, ce problème est plus apparent parmi ceux qui s’initient à la boxe.
Je veux dire … Comment pouvez-vous prendre la décision de combattre sur le ring, si vous éprouvez la crainte d’être touché par un punch ? À première vue, cela peut nous sembler presque qu’impossible. Heureusement, il y existe des solutions, afin que tout le monde puisse surmonter cette peur …
Comprendre votre peur de prendre des punchs
La première chose consiste à savoir pourquoi vous éprouvez la crainte d’encaisser un punch. À notre avis la source du problème provient de ces deux raisons :
- Parce que les punchs font mal
- Parce que vous ne pouvez pas les voir venir
Recevoir un punch, ce n’est pas agréable. Les punchs font mal ! Ça ne cause pas un bien-être comme manger une glace, avoir un massage au dos, donc ce n’est pas un cadeau, puisque qu’être atteint pas un coup occasionne de la douleur. Vous n’êtes donc pas supposé aimer vous faire frapper, n’est-ce pas ?
Cela dit, si vous être atteint par un punch que vous jugez trop dur ou trop douloureux, vous allez être enclin à éprouver de la peur. Vis-à-vis cela, vous n’y voyez donc aucune façon de neutraliser cette peur. Tout ce qui vous fait mal, suscite en vous une crainte.
Deuxièmement, il y a de bonnes chances que vous soyez dans l’incapacité de voir venir à vous les punchs. Imaginez que vous entendiez un son effrayant, mais que vous ignorez ce que c’est. Cela peut occasionner une crainte ! Maintenant imaginez-vous à l’idée que vous œuvriez sur le ring les yeux fermés. Lorsque tu ne sais pas à quoi t’attendre, ce n’est certainement pas bon pour la confiance.
Surmonter la peur de recevoir un punch
En premier lieu … Faites du sparring avec des partenaires de votre niveau
Si vous avez l’intention d’y aller à fond, ne mettez pas les gants avec des adversaires plus gros, plus rapides, plus forts, plus expérimentés (à moins que ceux-ci boxe d’une façon modérée avec vous). Avec du temps et de la pratique, votre corps sera plus apte à encaisser de solides frappes.
Ces nouvelles acquisitions sont non seulement le fruit de la solidité de votre corps, mais aussi une question de réflexes naturels instantanés développés tout au long de votre cheminement. D’ailleurs, cela ne diffère pas des autres sports, où vous devez réagir rapidement pour avoir le succès escompté.
Deuxièmement … Assurez-vous d’avoir un rythme modéré en sparring
Le sparring au tempo lent ne consiste pas nécessairement à se battre de manière inoffensive en tant que tel, Non ! Le sparring au tempo lent vous sera aussi d’une aide pour travailler certains détails de votre boxe. Le problème de ceux qui s’initient à la boxe est qu’ils n’ont pas réellement les habiletés pour voir les punchs. Ils ne sont pas en mesure de détecter rapidement les différents types de punchs. Est-ce un jab ou un crochet de gauche ? Est-ce un direct ou un overhand de la droite ? Certains débutants ne peuvent même pas voir le punch venir à eux, jusqu’à ce que celui-ci touche presque sa cible, à ce moment-ci, il est trop tard.
De ce fait, nous vous recommandons du sparring à tempo lent, pour que vous soyez en mesure d’assimiler certains détails reliés à votre vitesse de réaction qui vous permettrons de vous adapter aux mouvements de vos adversaires. Parfois, il se peut que vos adversaires aient tendance à télégraphier leurs mouvements en contractant certaines parties de leur corps. Il n’importe pas grandement que vous preniez immédiatement conscience de cet aspect. Toutefois, il importe que vous soyez peu-à-peu à votre aise vis-à-vis les mouvements de votre adversaire, et que graduellement, que votre corps sache naturellement réagir aux mouvements subtiles, sans que vous y prenez le temps d’y penser.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le sparring à tempo lent ne se fait pas à « faible intensité » avec une perte de focus. Au contraire, ce type de sparring nécessite, chez les boxeurs, d’être alerte au niveau de la pensée, étant donné que l’on doit emmagasiner le plus d’informations possible sur son partenaire au cours des rounds.
À l’inverse, s’ils s’adonnent au sparring à tempo regulier, les débutants vont typiquement avoir recours à leurs instincts, ce qui est très demandant pour les tissus musculaires (ce qui est risqué pour les boxeurs peu entraînés).
Ainsi, le sparring à tempo lent offre aux débutants la chance d’accélérer leur processus de pensée, ce qui favorise l’acquisition de nouvelles habiletés. En tant que débutant, ceux-ci profite du temps à leur disposition pour assimiler de l’information sur les tendances et les mouvements de leur adversaire. Non seulement, cela élimine toutes possibilités d’être exposé aux dures frappes, mais cela s’avère aussi en même temps une occasion pour apprendre. Le sparring à tempo lent vous donne la chance de mieux voir, et plus c’est le cas, plus vous allez emmagasiner l’information qui vous sera utile pour réagir d’une manière appropriée.
Le vrai problème dissimulé derrière cette peur
Nous avons la nette impression que ce problème provient du fait que ceux qui s’initient à la boxe mettent la barre trop haute pour eux-mêmes. En fait, par le moyen de la télé, des films ou des vidéos sur Youtube (en visionnant par exemple les KOs de Mike Tyson), les débutants s’inculquent, à leur propre personne, des attentes irréalistes.
Néanmoins, il importe pour les débutants de se fixer des buts, des challenges pourvu qu’ils se fassent graduellement avec modération. Évidemment, il y a toujours, au Gym, des durs qui ont su chasser leur crainte vis-à-vis leurs opposants. Alors puisque ces derniers sont parvenus à vaincre leur peur, en quoi cela peut-il différer pour tout boxeur qui s’initie à la boxe ? Or, si vous jugez (dans votre cas) que vous n’êtes pas comme les autres, alors allez-y modérément à votre rythme puisque qu’autrement, vous courriez le risque d’être éprouvé physiquement ou émotionnellement, ce dont il faut absolument éviter.
